Murder One



 


Série dramatique en 2 saisons divisées en 41 chapitres
 
Diffusion aux États-Unis : 18 septembre 1965 sur NBC
1ère diffusion française : 1996 sur M6
 

 
 
CONCEPT ÉQUIPE
PERSONNAGES ACTEURS PRODUCTEURS
ANALYSE ANECDOTES
SITES GUIDE DES ÉPISODES CASTING COMPLET






Un riche milliardaire, Richard Cross, est accusé du viol et du meurtre d'une adolescente de quinze ans, Jessica.  
  Très vite, les soupçons se tournent vers une star du cinéma...
 
Le gouverneur de Californie Van Allen est retrouvé mort dans sa maison de campagne, à coté du cadavre de sa maîtresse.
 
Une arrogante star du Base ball, Rickey Latrell est accusé d'avoir assassiné un autre joueur, après qu'il eut appris que ce joueur avait eu une liaison avec sa femme. 

Trois histoires criminelles qui ne se ressemblent pas, trois faits divers qui défraient la chronique et qui font les gros titres de la presse.

 
Trois enquêtes menées sous la pression et trois affaires qui seront défendues par le cabinet Hoffman & Associates.

 
Affaire après affaire, à travers ce cabinet, et les protagonistes des procès, les coulisses de la justice, les interrogations sur le pouvoir
et surtout la difficulté de découvrir la vérité sont révélés par les investigations de ce cabinet menées par deux hommes charismatiques : Ted Hoffman puis Jimmy Wyler.  

Cette série judiciaire américaine n’a duré pourtant que le temps de 2 saisons (1995-1997) soit 41 épisodes au cours desquels furent disséqués les rouages de la procédure pénale d’outre-atlantique à travers les agissements du cabinet Hoffman & Associates pendant 4 procès principaux (un seul pour la première saison, principe originel de la série qui lui donne sa grande originalité).
 
Série du sérail Bochco, producteur émérite du révolutionnaire "Hill Streets Blues", de "La loi de Los Angeles" et d’un hit de l’époque "NYPD Blue".
Sur le show, il est associé à Charles H. Eglee et William W. Finklestein (un ancien de "La loi de Los Angeles").
A eux trois, ils vont produire une œuvre originale, foisonnante et pourtant malmenée. 







Les acteurs
 
Daniel Benzali Theodore Hoffman
Anthony LaPaglia Jimmy Wyler
Mary McCormack Justine Appleton
Michael Hayden Chris Docknovich
J.C. MacKenzie Arnold Spivak
Grace Phillips Lisa Gillespie
D.B. Woodside Aaron Mosely
John Fleck Louis Heinsbergen
Vanessa Williams Lila Marquette
Patricia Clarkson Ann Hoffman
Barbara Bosson Assistante Miriam Grasso
Gregory Itzin Substitut Roger Garfield
Dylan Baker Détective Arthur Polson
Kevin Tighe Davy Blalock
Stanley Tucci Richard Cross
Jason Gedrick Neil Avedon
Ralph Waite Malcolm Dietrich
David Andrews Michael Biden
Linda Carlson Juge Beth Bornstein
Missy Crider Sharon Rooney
Athena Massey Colette
Bobbie Phillips Julie Costello
Markus Redmond Mark Washington
Romy Windsor Carolyn Van Allen
Vanessa Zima Elizabeth Hoffman
Rick Worthy Rickey Latrell
Pruitt Taylor Vince Clifford Banks
  Les concepteurs
Steven BOCHCO, Charles H. ELGEE et Channing GIBSON
 
Les producteurs executifs
Steven BOCHCO et Charles H. ELGEE
 

 
CASTING COMPLET

 

 


 
Theodore Hoffman
  Très puissant, Théodore Hoffman est un avocat très apprécié des médias.
  Il est à la tête d’un cabinet d’avocats de Los Angeles et il impressionne énormément avec son charisme.
  C’est à la demande de Richard Cross, le milliardaire accusé, qu’il décide de se lancer dans l’affaire Jessica.
  Idéaliste et sévère, il est souvent dur car il a une haute estime de sa mission et de ses devoirs.
Jimmy Wyler
  Remplaçant de Theodore Hoffman, Jimmy Wyler est plus jeune et plus chevelu que son prédécesseur.
  Plus conciliant, Jimmy est un homme qui cache son jeu derrière une amabilité très appréciée.
  Mais comme Hoffman, il est très rusé, capable d’être dur pour obtenir un aveu et redoute l’influence des médias.
  Un homme de caractère !
Justine Appleton
  Jeune et ambitieuse, Justine Appleton est avocate chez Hoffman & Associates.
  Séduisante, c’est une femme qui se consacre entièrement à son métier et qui ne s’avoue jamais vaincue.
  Calculatrice, ses patrons sont étonnés par sa motivation.
Chris Docknovich
  Jeune lui aussi, Chris Docknovich est ravi d’entrer dans l’un des plus importants cabinets de Los Angeles.
  Très déterminé, il admire son patron et comme les autres membres du cabinet, c'est un acharné du travail.
  Son insolence lui joue des mauvais tours.
Arnold Spivack
  Avocat de Hoffman & Associates, Arnold Spivack est un juriste moins idéaliste que les autres, et qui manque de confiance en lui.
  Son travail auprès de Hoffman et Wyler lui sera très profitable.
Lisa Gillepsie
  Elle est brillante, talentueuse, beaucoup la respectent, cependant Lisa Gillepsie souffre d’un problème de plus en plus gênant : elle est inexpérimentée.
  L’affaire Jessica va lui permettre de faire ses preuves.
 





 
Daniel Benzali (Theodore Hoffman)
Daniel Benzali est né en 1950, à Rio de Janeiro dans une famille juive.
Son père était acteur de théâtre et c’est lui qui entraîne le reste de la famille en Amérique, du coté de Brooklyn.
Passionné par Shakespeare, le jeune Daniel décide de s’exiler en Angleterre pour apprendre le métier d’acteur.
Alors qu’il devient membre de la prestigieuse Royal Shakespeare Company, il fait ses premiers pas dans un long métrage, Dangereusement Votre.
On le retrouve ensuite dans Soleil de Nuit de Taylor Hackford et Insignifiance de Nicolas Roeg.
En 1986, il travaille pour la télévision et joue dans de nombreux téléfilms dont Les Derniers Jours de Patton et Pack of Lies, qui reçut plusieurs récompenses.
C’est ce téléfilm qui lui permet de retourner au Etats Unis pour travailler. 
En tournant dans La Loi de Los Angeles, il rencontre Steven Bochco qui lui trouve des petits rôles dans Monsieur le Député et des téléfilms.
Avant de devenir le courageux Hoffman, Bochco lui a demandé de tenir un rôle récurrent dans la première et la sixième saison de NYPD Blues
Acteur au charisme incroyable, sa présence influe sur toute l'histoire de Murder One.
Après la série, on a pu le revoir dans La Fin de la Violence de Wim Wenders et en 2001, il rejoint le casting exceptionnel de The Grey Zone de Tim Blake Nelson (l’un des évadés de O’Brother), où il donne la réplique à David Arquette, Harvey Keitel, Mira Sorvino et Steve Buscemi.
Il a été vu également dans"Meurtre à la maison blanche" de Wesley Snipes et on l'a aperçu dans un épisode de "Star trek The next Generation".
Entre 2001 et 2003, il a joué un rôle important dans la série Espions d'état
Depuis on a pu le voir apparaître dans New York, police judiciaire (2006), Jericho (2007-2008), Lie to Me (2009), Nip/Tuck (2010), Hôpital central (2010-2011), Californication (2012), Agent X (2015),...
 
Anthony LaPaglia (Jimmy Wyler)
C’est dans une série B où il croisait une Sharon Stone pas encore glorifiée, qu'il fait ses premiers pas devant une caméra, dans Cold Steel en 1987.
Depuis cette date, l’acteur australien, né en 1959, est devenue un important second rôle dans la production hollywoodienne.
Son premier rôle conséquent, il l’obtient dans Un bon Flic avec Michael Keaton et John Landis en 1992, lui offre le premier rôle masculin dans le sous-estimé Innocent Blood avec Anne Parillaud.
Quelques rôles plus tard, il joue dans le remake américain du Père Noël est une Ordure et enchaîne avec The Client de Joel Shumacher.
Proche des acteurs new-yorkais, il tourne avec son ami Steve Buscemi dans son premier film, Happy Hour.
Il voit débuter la belle Liv Tyler dans Empire Records et se fait embaucher par Steven Bochco pour remplacer le charismatique Daniel Benzali.
Par la suite il poursuit sa solide carrière, où il croise de fortes personnalités du cinéma
comme Ray Liotta, Spike Lee (Summer of Sam), Woody Allen (Accords et Désaccords), Gillian Anderson, Richard Gere, Winona Ryder (Un Automne à New York) ou encore Val Kilmer. 
Après cela, il est apparu à la télévision dans The Garden of Redemption (1997), Le Manipulateur (1999), Noir comme l'amour (1999),Normal, Ohio (2000), On the Edge (2001), Frasier (2002-2004), FBI : Portés disparus (2002-2009), Les Experts (2007), Underground, l'Histoire de Julian Assange (2012),...
 





 
Mary McCormack (Justine Appleton)
Née en 1969 dans le New Jersey, Mary McCormack a passé son enfance dans cette région.
C’est en jouant dans des comédies musicales régionales qu’elle découvre sa vocation.  
Elle vient donc à New York, et suit des cours en trouvant des petits rôles dans de nombreux théâtres de "Big Apple".
Au cinéma, elle apparaît en 1994 dans Miracle sur la 34ème Rue et dans Backfire avec Robert Mitchum.
Cette passionnée de peinture est ensuite découverte par Bochco qui lui offre le rôle de l’ambitieuse Justine Appleton.
Le succès de la série lui sert de tremplin et elle trouve des rôles dans de nombreux gros budgets... 
En 1997, Howard Stern l’engage dans Parties Intimes, elle fait une petite apparition dans Father's day avec Billy Crystal et Robin Williams en 1998, elle redoute la météorite de Deep Impact avec Morgan Freeman et Téa Léoni, elle rate un virage dans Jugé Coupable de Clint Eastwood et elle s’arme dans Gunshy avec Liam Neeson et Sandra Bullock.
On la verra par la suite à la télévision dans Murder One : Diary of a Serial Killer (1997), More, Patience (2001), Julie Lydecker (2002), K Street (2003), Urgences (2003-2006), Traffic (2004), À la Maison-Blanche (2004-2006), New York, section criminelle (2008), US Marshals : Protection de témoins (2008-2012), The Unprofessional (2012), Dans l'enfer de la polygamie (2013)
 
Michael Hayden (Chris Docknovich)
Acteur de théâtre, Michael Hayden, né en 1963, fut longtemps récompensé pour ses compositions sur scène.
De Broadway à Londres, il a reçu de nombreux prix dont le très convoité "Theatre World Award".
De Molière à Shakespeare, Hayden est un vrai passionné et joue peu pour la télévision.
Avant Murder One, il n’avait joué que dans In the Name of Love : A Texas Tragedy avec Richard Crenna.
Après, il apparaîtra dans Murder One: Diary of a Serial Killer (1997), Les charmes de la vengeance (1997), Glory, Glory (1998), Charming Billy (1999), Far East (2001), New York - Police judiciaire (2001 et 2005), New York - Unité spéciale (2002), Le justicier de l'ombre (2002), New York - Section criminelle ( 2003), The Code (2009)
 
J.C. MacKenzie (Arnold Spivak)
D'origine canadienne, J.C. Mackenzie a attendu ses 21 ans avant de voir sa première pièce.
Véritable révélation, deux ns plus tard, il est accepté à London Academy of Music & Dramatic Art.
Après ses études et de grandes tournées théâtrales, le comédien est apparu dans des séries telles que Alfred Hitchcock Présente, Alerte à Malibu et La Loi de Los Angeles.
Il participe aussi aux tournages de Heavy de James Mangold avec Liv Tyler et Clockers de Spike Lee avec Harvey Keitel.
Après Murder One, il retrouve Spike Lee pour Girl 6 et He Got Game.
Il va poursuivre sa carrière en jouant notamment dans Murder One : Diary of a Serial Killer ( 1997), The practice : Bobby Donnell & associés (1998), Total Recall 2070 (1999),
Invasion planète Terre (1999), Dark Angel (2000-2002), Monk (2002), The Agency ( 2003), Les experts : Miami (2003 et 2009), JAG (2004), The Assassination of Richard Nixon ( 2004), New York - Section criminelle (2004), Aviator (2004), The Shield (2004-2008), New York - Unité spéciale (2005 et 2010), Enemies (2006), Les experts (2006), Les infiltrés (2006), Tentation troublante (2006), NCIS : Enquêtes spéciales (2007), 24 heures chrono (2007), Desperate Housewives (2008), Le jour où la Terre s'arrêta (2008), Dexter (2009), Médium (2009), US Marshals (2009), Ghost Whisperer (2009), FBI - Portés disparus ( 2009), Mentalist (2010), House of Cards (2013), Elementary (2013), Le loup de Wall Street (2013), Hemlock Grove (2014-2015), The Good Wife (2015), Vinyl (2016), The OA (2016)
 





 
Grace Phillips (Lisa Gillespie)
La jeune comédienne n’est pas étrangère aux séries policières puisqu’elle a aussi joué dans Feds, produite par Dick Wolf.
Actrice rare sur les écrans, Grace Philips, quand elle était plus jeune, rêvait d’art dramatique mais aussi de finance.
Pendant deux ans, elle décide même de travailler pour Wall Street.
Mais sa passion pour la comédie prend finalement le dessus...
Elle commence en faisant de la figuration pour le film de Woody Allen en 1989, Crimes et Délits.
Par la suite, elle jouera dans des petits films indépendants et trouvera un rôle récurrent dans un soap qui est diffusé depuis 1968, One Life to Live.

En 1994, elle trouve un petit rôle dans Quizshow de Robert Redford.
Puis c’est le temps de Murder One.
Par la suite, elle tourne à nouveau dans des films indépendants, comme Le New Yorker avec Mathieu Demy et des séries B (où elle croise Kiefer Sutherland et Vincent Gallo).
On la verra apparaître dans Cracker (1997), Leave It to Beaver (1997), La dernière cavale (1997), Feds (1997), Frasier (1998), Faits l'un pour l'autre (1998), Tempting Fate (1998), Nash Bridges (1999), L.A. Docs (1999), X Files: aux frontières du réel (1999), Deuxième chance (2000), Alien - Mission sous haute tension (2000), Les experts : Miami (2002), Urgences (2002), Mister Sterling (2003), Numb3rs (2005), FBI - Portés disparus ( 2005), Eyes (2007)







Avec plus de 10 Emmy dans les poches, Steven Bochco est devenu l’une des grandes références de la fiction télévisuelle.
 
Sa carrière débute en 1964, lorsqu’il obtient un petit boulot de scénariste chez MCA.
A cette époque, il rencontre sa femme à 21ans, l’actrice Barbara Bossom, qui jouera plus tard dans Hill Street Blues ou Murder One.
 
Par la suite, il découvre le métier de scénariste en travaillant sur de nombreuses séries policières et son travail sur Columbo lui vaut deux nominations aux Emmy Awards.
 
En 1975, il dépoussière L’Homme Invisible et prouve ses qualités de producteur.
Après quelques autres séries, il connaît en 1981, son premier succès réel avec Hill Street Blues : le style Bochco est né.
 
Il s’améliore quatre ans plus tard, lorsqu’il produit La Loi de Los Angeles.
Il s’impose désormais comme un grand de la télévision et innove dans de nouveaux concepts, comme celui de Docteur Doogie, créé avec l’aide de David Kelley, ou Cop Rock, drame policier et musical.
 
Innovateur, il revient à ses premiers amours avec NYPD Blue, qui marque à nouveau son style et son succès.
Après Murder One, il a continué à produire des séries policières comme Brooklyn South, Total Security et City of Angels.
 
Assistant de Joe Dante sur Piranha, Charles H.Eglee n’est pas un novice puisqu’on lui doit quelques scénarios et la production de Clair de Lune.
Après Murder One, il est resté avec Steven Bochco pour Total Security puis a rejoint la production de Dark Angel, la série de James Cameron, où il dirige aussi l’écriture.
 
Enfin, Bochco a fait appel à l’un des producteurs de La Loi de Los Angeles, William M.Finkelstein.
Ce dernier a aussi travaillé sur Brooklyn South.
 





 
Les institutions de la justice et de la loi, ont toujours passionné les américains.
Depuis Hill Street Blues, Steven Bochco est le grand spécialiste des séries policières.  

Comme Dick Wolf, il voue un intérêt quasi maladif pour la justice américaine et avec Murder One, le producteur va un peu plus loin dans la description de la Loi et de son application.
 
L’idée de suivre l’intégralité d’une affaire trottait dans l’esprit innovateur de Bochco depuis longtemps mais le parti pris était trop risqué.
Il lui faudra attendre et constater l’engouement de l’opinion public pour le procès surmédiatisé de O.J. Simpson pour proposer à une chaîne,
cet étrange concept qui consiste à suivre une seule et même intrigue durant toute une saison. 
Ce que désire Bochco, c’est approfondir la découverte des coulisses de la justice et montrer comment les juristes et les policiers travaillent.
 
La série ne connaîtra pas un grand succès, cependant la presse tombe sous le charme du feuilleton.
Toute la presse défend cette aventure télévisuelle unique qui offre des clés pour mieux comprendre l’actualité et notre époque.
Car l’écho constant avec l’actualité fait de Murder One, une sorte de tentative de vulgarisation du jeu judiciaire.
Les tenants et les aboutissants sont largement décrits et on comprend très vite que l’exercice de la justice est très complexe, très ambiguë.
De plus, la série est un vrai pari narratif. Steven Bochco tente de transcender l’écriture qu’il a mis au point avec Hill Street Blues et La Loi de Los Angeles.
Au lieu de présenter plusieurs affaires durant la saison, il se concentre uniquement sur une seule enquête, tout en conservant la force de son écriture.
Donc la série possède son lot de rebondissements, d’histoires parallèles, d’individualités fortes mais réduites à une fonction, mais quoiqu’il arrive, cela enrichit l’affaire Jessica.
 
Succès critique, le diffuseur veut bien une seconde saison, mais il faut effectuer des changements.
Bochco est d’accord car il a réalisé son rêve avec la première saison.
La deuxième comporte donc plusieurs affaires et de nouveaux personnages, conservent l’efficacité de la première saison mais le public n’est pas convaincu.
 
Au bout de 18 épisodes, la seconde saison est arrêtée...
Une minisérie sera bien produite par la suite, où Wyler enquête sur un tueur en série, mais les américains n'accrochent toujours pas.
 
Murder One disparaît un peu dans l’indifférence et c’est bien dommage, car il s’agit là d’une véritable expérience télévisuelle, un compromis idéal entre divertissement intelligent et innovation narrative plus que culottée.
 
Une belle réussite.
Une analyse plus poussée    anecdotes


 

Bien que la série soit courte, d’importants changements de personnages (dont le principal) ont été opérés entre la première et la seconde saison.
Il faut donc distinguer deux époques, avec pour points de repères communs, le cabinet Hoffman & Associates et le bureau du procureur de l’état de Californie. 

Epoque 1 : Murder One : L’affaire Jessica Costello

Le cabinet Hoffman & Associates est composé d’un associé principal et de quatre associés-collaborateurs.
Theodore (dit Ted, voire Teddy) Hoffman, l’associé principal, est le personnage emblématique de la première saison.
Charismatique et respecté, il dirige son cabinet, spécialisé dans la défense des princes du gotha de Los Angeles (stars et producteurs hollywoodiens, magnats de la finance…),
d’une main de fer, en imposant ses choix et ses principes à ses collaborateurs. 
Il n’hésitera pas à licencier l’un d’eux soupçonné de trahison.
Cette attitude rigide et implacable est une bénédiction dans son travail.
Elle convient parfaitement au milieu richissime qu’il fréquente par l’intermédiaire de ses clients, où tous les mots sont à double sens, la bienséance couvrant dans chaque parole les menaces sous-jacentes.
Cette rectitude lui permet également d’entretenir des rapports cordiaux et respectueux avec ses adversaires du bureau du procureur.
Elle atteint cependant ses limites dans ses rapports personnels puisque, étant le même dans son travail et dans son foyer,
il apparaîtra, dans la tourmente médiatique autour de l’affaire Jessica Costello, froid, secret et inaccessible à sa femme. 
Son mariage n’y résistera pas...
 
Justine Appleton , Lisa Gillepsie , Chris Dochnovich et Arnold Spivack sont les quatre jeunes associés-collaborateurs du cabinet, tous avocats aux dents longues issus de la crème des universités américaines.
 
Les personnages de Lisa et Chris sont peu développés au cours de la saison.
Ils passent cependant l’un après l’autre assistant de Ted Hoffman au cours du procès Costello mais ils restent en retrait permanent. 
Leur idylle au sein du cabinet n’apporte rien de véritablement enrichissant pour l’histoire.
 
Arnold est nettement plus intéressant, puisque des quatre cités, il est le seul à ne pas avoir la carrure pour une carrière d’orateur, étant trop peu sur de lui.
Ses facultés d’analyses et sa capacité de concentration en font un rédacteur judiciaire extrêmement important pour le cabinet.
La recherche et l’interprétation des différentes jurisprudences est un élément essentiel de la procédure pénale américaine. 
Il a cependant du mal à accepter ses limites, ce qui en fait un personnage extrêmement attachant.
Il sera de plus impliqué dans une histoire romantique avec Julie Costello, la sœur aînée de la victime.
 
Enfin, Justine est l’élément le plus intéressant des quatre : avec son esprit ambitieux et calculateur, elle va apporter le spectre de la trahison au sein du cabinet…
Elle va à un moment de l’histoire tenter de jouer les agents doubles de sa propre initiative, acceptant de gérer une transaction d’art au profit de Richard Cross,
un des principaux suspects du meurtre de la jeune Jessica et client du cabinet. 
Licenciée quelques épisodes plus tard, elle sera embauchée par Cross, sans que jamais le spectateur ne cesse trembler pour elle sachant qu’elle sera prête à tout pour revenir au cabinet.
 


 
Le bureau du procureur de l’Etat de Californie est dirigé par le procureur général Roger Garfield.
Chacune de ses décision durant le procès Costello sera prise en fonction de ses ambitions politiques avouées et non de l’intérêt de la justice. 
Mais heureusement, le ministère public sera représenté au cours du procès par une des assistantes de Garfield : Miriam Grasso.
Elle est le double féminin de Ted Hoffman.
Intelligente, intègre et pugnace, elle va donner énormément de fil à retordre à l’équipe Hoffman pour finir par gagner le procès contre Neil Avedon… 
 
Les protagonistes de l’affaire Jessica Costello sont nombreux mais on peut en détacher trois.
 
La victime, elle même, Jessica Costello, que l’on ne verra en vie que sur un téléviseur le temps de quelques ébats avec le principal suspect.
Quinze ans, prostituée de luxe pour grands businessmen, cocaïnomane, maîtresse d’une star de cinéma (Neil Avedon),
elle est retrouvée nue, assassinée dans la chambre d’un hôtel appartenant au magnat de la finance, Richard Cross, amant de sa sœur.  
Ce meurtre est le point de départ de l’intrigue des 23 épisodes de la première saison.
 
Richard Cross est le méchant que l’on aime détester.
Séducteur, manipulateur insaisissable et homme d’affaires sûrement malhonnêtes, il est suffisamment riche pour être client du cabinet Hoffman et Associates,
qui va le représenter lorsque celui-là sera accusé du meurtre de Jessica.  
Rapidement disculpé par la justice au profit d’un autre, Cross, associé à sa maîtresse Julie Costello, va rester une pièce essentielle de l’intrigue.
Il mourra du SIDA dans les derniers épisodes, sans avoir le temps de révéler le nom du véritable meurtrier. 

Neil Avedon est un pur personnage de star de cinéma : égocentrique, insouciant, drogué et avide de sexe.
Brutal, il est sous traitement pour ses diverses dépendances dans un centre de désintoxication dont le directeur jouera un grand rôle au cours du procès.
Neil qui se révèlera le dindon d’une farce tragique, est présenté au début de la saison comme un personnage peu sympathique
mais dont on prend rapidement la mesure des limites et que l’on finit par prendre en pitié… 
 


 

Epoque 2 : Murder One : les affaires Rooney, Lattrel et Banks

Le cabinet Hoffman & Associates perd son créateur, Ted Hoffman, parti en voyage d’une durée indéterminée pour reconstruire son mariage, et l’un de ses collaborateurs en la personne de Lisa Gillepsie, partie dans une autre firme, les caisses du cabinet étant à sec à l’issue du procès Costello.
 
Une promotion lui ayant été refusé par Roger Garfield, l’assistant du procureur Jimmy Wyler quitte le ministère public au moment de l’affaire médiatique du meurtre du gouverneur de l’Etat (fonction à laquelle postule également Roger Garfield) et prend la tête du cabinet Hoffman et Associates.
 
Wyler est un sanguin, ce qui contraste avec son prédécesseur, mais comme lui, ses idées sont bien arrêtées et tout doit marcher comme il l’entend.
Si Hoffman avait du mal à concilier sa vie personnelle avec sa vie professionnelle, Wyler mélange allègrement les deux, d’une part en sortant avec Justine, et d’autre part, en partant en croisade dans sa première affaire avec le cabinet contre Malcom Dietrich, une homme d’affaire peu scrupuleux qui aurait acculé au suicide le père de Jimmy…
Pour remplacer Lisa, est engagé le jeune avocat commis d’office Aaron Moseley qui aurait du défendre la femme accusée du meurtre du gouverneur si Jimmy Wyler ne l’avait pas approchée et ne lui avait offert ses services.
Il est la caution politiquement correct du cabinet, qui cherche à faire des affaires avec le plus de monde possible étant donné l’état des finances.
L’introduction de ce nouveau personnage va permettre de générer quelques tensions entre les collaborateurs du cabinet, et donner au personnage de Chris l’occasion d’exister un peu plus que dans la saison précédente.
Mais globalement, les deux personnages cités, bien que abondamment visibles à l’écran, resteront sous exploités.
 
Le bureau du procureur va voir le personnage de Roger Garfield prendre une importance narrative croissante en début de seconde saison pour être évacué une dizaine d’épisodes plus tard, car impliqué dans la première affaire du mauvais côté de la barre…
Miriam Grasso reste fidèle au poste, mais ne suit que deux affaires sur les trois traitées cette saison,puisque les procès ne durent qu’une poignée d’épisodes et se chevauchent les uns les autres.
Quelques mots sur les trois accusés des trois affaires de la saison :
 
Sharon Rooney , accusée d’avoir tué le gouverneur de l’Etat et sa maîtresse, se révèle un personnage auquel il est difficile de compatir, tant elle met au début de l’affaire peu de volonté à vouloir se défendre.
L’explication de son comportement (elle pense mériter la peine de mort car elle a avorté !) reste assez folklorique pour un téléspectateur français…
Dans cette affaire, il est vrai, l’accusée compte peu, l’intérêt résidant dans l’affrontement entre Wyler et Malcom Dietrich. 
Ricky Lattrel est un accusé bien plus intéressant.
Au fil des épisodes, du status de victime d’un système qui cloue au pilori ceux qu’il a précédemment glorifié au firmament, ce joueur noir, star de basket, accusé du meurtre du propriétaire de son équipe, va passer à celui de mari jaloux et manipulateur prêt à user de toutes les ficelles pour s’en sortir…
 
Clifford Banks est un tueur en série qui se considère comme un ange exterminateur, exécutant les criminels qu’il estime être passé entre les mailles de la justice.
Il a commencé son "œuvre" avec le drogué qui a assassiné son frère, handicapé mental, pour voler sa télé…
Ce personnage offre l’occasion d’intéressants points de vue sur l’application de la loi et la justice morale.  

 



 
Le titre donne le ton : Murder One (=M1) est une série forcément judiciaire.
Dans le langage procédural américain, "Murder One" est l’abréviation de "Murder in the first degree", soit "Meurtre avec préméditation"

C’est la qualification de crime la plus haute (comme en France l’est l’homicide) pour laquelle les peines encourues vont de 25 ans de prison à la peine de mort.
On peut être familier avec cette expression si l’on a coutume de regarder Law & Order (New York District) ou The Practice en VO,
deux autres excellentes séries judiciaires, dont les procès se déroulent en général sur un épisode, quelques uns au maximum. 

C’était également le cas pour un précurseur du genre, qu’était La loi de Los Angeles, créée par Bochco lui-même.
M1 se distingue de ses sœurs par le fait que la même affaire judiciaire va occuper tous les épisodes d’une saison : c’est le principe originel et original de la série.
 
Ainsi vont pouvoir être mis en exergue des points du déroulement d’un procès habituellement mis sous silence pour commodité dramatique.
On va ainsi découvrir l’importance de la sélection du jury et à quels trésors d’ingéniosité ont recours les deux parties pour choisir ou évincer un juré favorable à leur cause, assister à la préparation des témoins par leurs avocats et comparer leurs performances à la barre le jour du procès…
M1 fonctionne par accumulation de détails, détails qui grâce aux talents des scénaristes ne relèvent jamais de l’anecdote mais construisent une intrigue aux enjeux toujours renouvelés.
 
Car, rapidement, la question de départ (qui a tué Jessica Costello ?) perd de son importance, et l’intérêt véritable de la série devient tout simplement l’étude du système judiciaire américain, menée au cours des épisodes avec comme fil conducteur : ce système est-il assez bon pour dénouer cette affaire ?
Ce procédé permet à Bochco de stigmatiser les qualités et les dysfonctionnements de la procédure pénale américaine, qui se révèle être un bon système quand l’accusé a les moyens financiers d’en utiliser toutes les ressources…
 
Mais, M1 reste avant tout un divertissement, basé bien évidemment sur le jeu du chat et de la souris, auquel se livrent la défense et l’accusation, avec comme point d’orgue, au procès, les "cross-examinations" (interrogatoires croisés) des témoins par les deux parties, qui donnent lieu à des joutes verbales intenses...
M1 abandonne les exposés thèse-antithèse sur des sujets douloureux (que penser de l’euthanasie ?, comment défendre l’indéfendable ?) souvent développés dans les séries nommées ci-dessus, dont les procès sont souvent prétextes à ce genre de débat, pour se concentrer sur le maniement du verbe et de la répartie.
 
Bochco déclare avoir eu l’idée de ce concept bien avant le procès O.J.Simpson.
Et si cette affaire n’est donc pas l’inspiratrice de Murder One, elle lui a tout de même permis d’exister, puisque au vu de l’intérêt que les américains ont pu manifester pour ce spectacle médiatique, Bochco a pensé que les téléspectateurs étaient prêts pour ce genre de série.
Il n’avait pas entièrement raison à la lecture des audiences de M1…
L’affaire Simpson a également sans doute contribué à développer le volet justice spectacle dans la série, dont chaque épisode sous tend à montrer le rôle et l’utilisation des médias dans un procès populaire.
 


 

 

 
Stanley Tucci est un acteur très connu des films indépendants mais il est aussi réalisateur.
On lui doit entre autres le très beau film Big Night et son interprétation du milliardaire, Richard Cross, est d’une rare subtilité.
On l'a également vu dans le film "Milliardaire malgré lui" avec Nicolas cage.
 
Barbara Bosson, femme de Steven Brochco, a joué dans "Hill street blues" , Hooperman et Cop Rock qu'il a produit.
 
Jason Gedrick a été aperçu dans "Aigle de fer " ou encore "Backdraft".
 
Beaucoup de têtes connues viennent s’interroger sur le meurtre de Jessica.
 
Au hasard d’un épisode, on peut reconnaître :
 

 
- Steve Harris, pas encore embauché par le cabinet de The Practice
- Michael Warren et Joe Spano, policiers dans Hill Street Blues
- Robert Pine, motard en chef dans Chips
- la belle Tia Carrere pas encore aventurière dans Sidney Fox
- Jenna Elfman, moins drôle que dans Dharma & Greg
- Richard Schiff, devenu conseiller du président dans The West Wing...

On retrouve ensuite Dylan Baker, pédophile dans Happiness et habitué aux drames judiciaires avec Feds et Oz.
 

 

 


 

 

Diffusion en France et aux USA

Commençons par les Etats-Unis et la première saison.
 
On peut dire que ABC fit de la diffusion de son joyau un véritable feuilleton, en parallèle de l’intrigue en elle même.
 
- L’épisode pilote de M1 est diffusé le jeudi 19 septembre 1995 à 21h…
Une case un tout petit peu difficile pour permettre à la série de se faire connaître du plus grand monde, puisqu’elle est pile en face de celle d’Urgences, dont la deuxième saison commence alors sur NBC…
Les critiques sont dithyrambiques, mais les spectateurs ne sont pas nombreux au rendez-vous…
Les jeudis suivants, la donne est la même, rien ne résistant au bulldozer médical.
ABC lance même une campagne proposant aux téléspectateurs d’enregistrer Urgences pour ne pas rater la diffusion live de l’événement de la rentrée, sans succès…
 
- La série est déménagée au bout du 4ème épisode le mardi, qui est la soirée phare de ABC avec la diffusion de NYPD Blue, mais les spectateurs ne sont toujours pas là.
ABC s’inquiète et demande à Bochco de modifier quelque peu le concept des épisodes en évacuant les intrigues B et en se focalisant sur l’affaire Costello.
Ce qui convient tout à fait au producteur.
La diffusion des épisodes 1ère version s’arrête avec le Chapitre 8 le 16 novembre.
 
- ABC lance alors une campagne de promo pendant les vacances de Noël annonçant le nouveau jour de diffusion, en l’occurrence le lundi soir (la chaîne estimant que Chicago Hope sur CBS sera un adversaire moins redoutable que Urgences) et avertit ses téléspectateurs que bien que l’affaire soit commencée depuis 8 épisodes, ils peuvent quand même prendre le train en route puisque le procès ne va véritablement commencer qu’à la nouvelle année…
ABC demande aux producteurs de concevoir un petit résumé de 10 minutes de toute l’histoire pour lancer le premier épisode de M1 nouvelle version.
 
Seulement, il y a l’épisode 9, le dernier avec une intrigue B et dont les révélations sur l’affaire principale n’ont pas de répercutions à long terme sur l’intrigue…
Ce qui ne plait pas à la chaîne, qui veut relancer la série sur le début du procès.
Les dirigeants décident alors purement et simplement de ne pas diffuser l’épisode, de rebaptiser le 10 "Chapitre 9" et le tour est joué !!
Malheureusement, c’est dans l’épisode 9 que débute la trahison de Justine envers le cabinet…
 


 

 
- Pas de problème, la scène clé de cet épisode est intégrée dans le long résumé précédant la diffusion de l’épisode 10 (soit Chapitre 9 le lundi 8 janvier 1996)
Cette scène sera désignée par les fans originels comme [the] missing art deal scene, puisqu’en c’est en négociant la vente d’un tableau pour Richard Cross que Justine signera son éviction du cabinet…
La diffusion se poursuit sans grand élan populaire mais avec un certain nombre de fidèles jusqu’au printemps.
Le Chapitre 19 est diffusé le 15 avril.
 
- Cependant, les "sweeps" (périodes de mesure d’audience des networks, pendant lesquelles les chaînes sortent la grosse artillerie avec "special guest stars" à volonté dans leurs séries phares) de mai approchent,
et ABC n’a pas assez confiance en M1 pour la laisser arriver jusque là. 
Elle décide alors de brûler les dernière cartouches de la série la semaine suivante, en diffusant le lundi les Chapitres 20 et 21 en un bloc de deux heures
et le lendemain le Chapitre 22, épisode final de la saison, dans lequel est révélé le nom du véritable meurtrier de Jessica Costello… 

- Ce final expédié était à double-tranchant.
Mais les scores d’audience donnèrent raison à la chaîne, qui ne se décida pourtant pas à commander immédiatement une seconde saison.
Cependant, la menace de Bochco de partir avec la série sur CBS et l’acception par celui-là de multiplier les affaires pour la saison suivante firent que M1 fut renouvelée sur ABC.
 
Seconde saison
 
Murder One revient sur les écrans américains le jeudi soir, plus en face d’ Urgences mais de Seinfeld.
Et ainsi passent les épisodes qui voient se dérouler les affaires Rooney et Latrell, sans que les audiences n’évoluent par rapport à la première saison.
 
Le 23 janvier 1997, sont diffusés en bloc de deux heures les Chapitres 11 et 12 qui clôturent l’affaire en cours.
ABC a pris une décision : Murder One ne sera désormais plus un programme hebdomadaire, la chaîne envisage de transformer le feuilleton en mini-séries les prochaines saisons si les audiences du 23 janvier sont satisfaisantes…
Les six chapitres restants de la seconde saison seront diffusés en blocs de 2 heures en trois soirées du mois d’avril.
Il s’agirait de la première mini-série.
 
Malheureusement, ABC fait savoir en mars que la diffusion de ces fameux six épisodes (qui composent l’affaire Banks) est annulée.
Cette annonce sonne l’arrêt de mort de la série...
Les épisodes seront finalement diffusés la dernière semaine du mois de mai 1997.
 


 

 
Passons à la France...
 
La série est achetée par M6 et est traitée (au début…) royalement, puisqu’elle bénéficie d’un excellent doublage et d’une diffusion à 20h50…
Il est encore très exceptionnel de voir des séries US en prime-time à l’époque :
M1 récupère la case de X-Files et est diffusée par paquets de 3 épisodes le samedi soir.
 
Cependant, comme aux Etats-Unis, les résultats d’audience ne sont pas ceux escomptés et 4 semaines après l’apparition en France de M1 (soit 12 épisodes, dont le numéro 9, non diffusé aux USA),
la série est repoussée en fin de samedi soir pour un seul chapitre après la diffusion d’épisodes de La Planètes des Singes

Mi-août, la diffusion de M1 est tout bonnement interrompue…
Mais seulement pour une quinzaine de jours…
La série reprend à un horaire encore plus tardif, vers 0h30, le jeudi soir et termine sa saison (soit 23 épisodes, contre 22 diffusés aux USA) à cette place…
 
M6 ne diffusera pas la seconde saison de M1 l’été 1997.
La série refera son apparition dans notre pays sur le câble avec une rediffusion hebdomadaire des épisodes, toujours en version française, de la première saison sur Série Club fin 1997
(prenant la case des premiers épisodes de The Practice).  
Et le 17 février 1998, la seconde saison débute sur la chaîne, les épisodes de l’affaire Banks étant diffusés à l’unité intégrés dans la saison comme prévu à l’origine par Steven Bochco.
 
Et puis, sans prévenir, Murder One revint sur M6 avec le premier épisode de la seconde saison un vendredi soir du mois de juin 1998, vers 23h30.
La diffusion continua jusqu’au terme de la série pendant l’été sur un rythme hedomadaire.
 
Enfin, en janvier 2001, Murder One fut rediffusée dans son intégralité quotidiennement sur Série Club, en version française vers 19h45, mais également et pour la première fois, en version originale sous titrée !!
Tout vient à point à qui sait attendre !
 


 

 

Sites Intéresants à l'époque de la construction de ce site


 

 

 

 
Bien entendu disparus à ce jour... 





 

 

SAISON 1
 
1.01 Chapter One (aka Pilot) 19/09/1995 sur ABCn°1, L'Affaire Jessica - Chapitre un
1.02 Chapter Two26/09/1995 sur ABCn°2, L'Affaire Jessica - Chapitre deux
1.03 Chapter Three03/10/1995 sur ABCn°3, L'Affaire Jessica - Chapitre trois
1.04 Chapter Four12/10/1995 sur ABC°4, L'Affaire Jessica - Chapitre quatre
1.05 Chapter Five19/10/1995 sur ABCn°5, L'Affaire Jessica - Chapitre cinq
1.06 Chapter Six02/11/1995 sur ABCn°6, L'Affaire Jessica - Chapitre six
1.07 Chapter Seven09/11/1995 sur ABCn°7, L'Affaire Jessica - Chapitre sept
1.08 Chapter Eight16/11/1995 sur ABCn°8, L'Affaire Jessica - Chapitre huit
1.09 Chapter Nine08/01/1996 sur ABCn°9, L'Affaire Jessica - Chapitre neuf
1.10 Chapter Ten15/01/1996 sur ABCn°10, L'Affaire Jessica - Chapitre dix
1.11 Chapter Eleven 22/01/1996 sur ABCn°11, L'Affaire Jessica - Chapitre onze
1.12 Chapter Twelve05/02/1996 sur ABCn°12, L'Affaire Jessica - Chapitre douze
1.13 Chapter Thirteen12/02/1996 sur ABCn°13, L'Affaire Jessica - Chapitre treize
1.14 Chapter Fourteen19/02/1996 sur ABCn°14, L'Affaire Jessica - Chapitre quatorze
1.15 Chapter Fifteen04/03/1996 sur ABCn°15, L'Affaire Jessica - Chapitre quinze
1.16 Chapter Sixteen11/03/1996 sur ABCn°16, L'Affaire Jessica - Chapitre seize
1.17 Chapter Seventeen18/03/1996 sur ABCn°17, L'Affaire Jessica - Chapitre dix-sept
1.18 Chapter Eighteen01/04/1996 sur ABCn°18, L'Affaire Jessica - Chapitre dix-huit
1.19 Chapter Nineteen08/04/1996 sur ABCn°19, L'Affaire Jessica - Chapitre dix-neuf
1.20 Chapter Twenty15/04/1996 sur ABCn°20, L'Affaire Jessica - Chapitre vingt
1.21 Chapter Twenty One22/04/1996 sur ABCn°21, L'Affaire Jessica - Chapitre vingt-et-un
1.22 Chapter Twenty Two 22/04/1996 sur ABCn°22, L'Affaire Jessica - Chapitre vingt-deux
1.23 Chapter Twenty Three 23/04/1996 sur ABCn°23, L'Affaire Jessica - Chapitre vingt-trois
 


 

 

SAISON 2
 
2.01 Chapter One 10/10/1996 sur ABCn°24, L'Affaire Rooney - Chapitre un 17/02/98 sur Série Club
2.02 Chapter Two 17/10/1996 sur ABCn°25, L'Affaire Rooney - Chapitre deux 24/02/98 sur Série Club
2.03 Chapter Three 24/10/1996 sur ABCn°26, L'Affaire Rooney - Chapitre trois03/03/98 sur Série Club
2.04 Chapter Four 07/11/1996 sur ABCn°27, L'Affaire Rooney - Chapitre quatre10/03/98 sur Série Club
2.05 Chapter Five 14/11/1996 sur ABCn°28, L'Affaire Rooney - Chapitre cinq17/03/98 sur Série Club
2.06 Chapter Six21/11/1996 sur ABC n°29, L'Affaire Rooney - Chapitre six24/03/98 sur Série Club
2.07 Chapter Seven 05/12/1996 sur ABCn°30, L'Affaire Rooney - Chapitre sept 31/03/98 sur Série Club
2.08 Chapter Eight 12/12/1996 sur ABCn°31, L'Affaire Rooney - Chapitre huit07/04/98 sur Série Club
2.09 Chapter Nine 09/01/1997 sur ABCn°32, L'Affaire Latrell - Chapitre neuf14/04/98 sur Série Club
2.10 Chapter Ten 16/01/1997 sur ABCn°33, L'Affaire Latrell - Chapitre dix 21/04/98 sur Série Club
2.11 Chapter Eleven 23/01/1997 sur ABCn°34, L'Affaire Latrell - Chapitre onze 28/04/98 sur Série Club
2.12 Chapter Twelve 23/01/1997 sur ABCn°35, L'Affaire Latrell - Chapitre douze05/05/98 sur Série Club
2.13 Chapter Thirteen 25/05/1997 sur ABCn°36, L'Affaire Banks - Chapitre treize12/05/98 sur Série Club
2.14Chapter Fourteen 25/05/1997 sur ABCn°37, L'Affaire Banks - Chapitre quatorze 19/05/98 sur Série Club
2.15 Chapter Fifteen 26/05/1997 sur ABCn°38, L'Affaire Banks - Chapitre quinze 26/05/98 sur Série Club
2.16 Chapter Sixteen 26/05/1997 sur ABCn°39, L'Affaire Banks - Chapitre seize 02/06/98 sur Série Club
2.17Chapter Seventeen 29/05/1997 sur ABCn°40, L'Affaire Banks - Chapitre dix-sept 09/06/98 sur Série Club
2.18 Chapter Eighteen 29/05/1997 sur ABCn°41, L'Affaire Banks - Chapitre dix-huit 16/06/98 sur Série Club
 

 


 

 

CASTING COMPLET

Acteurs principaux

Daniel Benzali : Theodore Hoffman
Mary McCormack : Justine Appleton
Michael Hayden : Christopher Dochnovich
Grace Phillips : Lisa Gillespie
J.C. MacKenzie : Arnold Spivak
Kevin Tighe : David Blalock
Stanley Tucci : Richard Cross
Dylan Baker : Detective Arthur Polson
Vanessa Williams : Lila Marquette
John Fleck : Louis Heinsbergen
Barbara Bosson : Miriam Grasso
Patricia Clarkson : Annie Hoffman
Jason Gedrick : Neil Avedon
Joe Spano : Raymond Velacek
Gregory Itzin : District Attorney Roger Garfield
Stanley Kamel : Dr. Graham Lester
Bobbie Phillips : Julie Costello
John Pleshette : Gary Blondo
Donna Murphy : Francesca Cross (née Romano)
  

Acteurs secondaires

Markus Redmond : Mark Washington
Ned Vaughn : Dean Crowley
Deborah May : Dana Benson
Tim Hutchinson : Paul Carter
Nancy Lee Grahn : Connie Dahlgren
Vanessa Zima : Elizabeth Hoffman
Adam Scott : Sydney Schneider
Anna Gunn : Melissa Griotte
Jane Lanier : Susan Dominick
Dean Norris : Rusty Arnold
McNally Sagal : Lorraine Vitalli
 

 
  

Les jurés

Rosanna Huffman : Eleanor Iverson
Charles Cyphers : Patrick McQuen
June Saruwatari : Karen Ting
Alexia Robinson : Akeesha Wesley
Paul Goodman : Shel Metzger
David Fresco : Albert Wysong
Juli Donald : Julia Antonelli
Victor Bevine : Miles Bewkus
Constance Gomes : Juré n° 1
Anthea Orlando : Juré n°4
Roberto Martin Marquez : Juré n°7
Bruce Williams : Juré n° 10
Rachel Escalera : Juré n° 11
Joseph A. Jackson : Juré n° 14
Frederick Coffin : Wayne Cormier
Steven Gilborn : Professor Simon Adler
Patricia Belcher : Mrs. Harris
Ernie Lee Banks : le facteur
Benjamin Lum : l'asiatique
Betty McGuire : la femme
Michelle Bonilla : la sud-américaine

 


 

 

Acteurs invités notables

Collette White : Jessica Costello
Tia Carrere : Beverly Nichols
Steve Harris : Darryl Jackson
Leland Orser : Myron Elkins
Marnie McPhail : Connie Spirakis
Dion Anderson : Judge Donald Knauf
Jack Shearer : Judge Clifford May
Paul Satterfield : Jake Nichols
Tony Plana : Julio Salazar
Mark McClure : Charles Galbraith
Paul Lambert : Sam Carter
Oliver Clark : Judge Douglas Harrigan
Markus Flanagan : Deputy DA Paul Ianucci
Ashley Gardner : Marcy Ballard
Marty Rackham : Donald Ballard
Pat Corley : Marvin Siegalstein
Robert Neches : Lt. William Diamond
Zoalinee Leroy : Judge Clementine Noyce
Roy Brocksmith : Dr. Elliott Matheson
James Avery : Judge John Alexander
Warren Frost : Judge Neil Platner
David Zabel : Stuart Lipson
Billy Jayne : Billy McBride
Maury Ginsberg : Jonathan Miller
Gina Gallego : Dr. Gina Sanchez
Kathleen York : Deputy DA Cheryl Dreyfuss
Lorraine Toussaint : Margaret Stratton
Billy Maddox : Kyle Nessen
Robert Gallo : Judge Enrique Soto
Jordana Capra : Dr. Sarah Wilkerson
Hill Harper : Smooth G
DeJuan Guy : Darren Butler
Richard Cummings, Jr. : Officer Torres
Carol Lawrence : Felicia Norell
Charlotte Ross : Stephanie Lambert
Randy Oglesby : Gordon Pine
Barry Kivel : Stan Lerman
Jessica Tuck Deputy DA Martine Booth
Richard McGonagle : Judge Wyatt Cowdry
Johnny Cocktails : Artie Sneller
Richard Schiff : Prof. Stanley Fletcher
Brittany Murphy : Diane "Dee-Dee" Carson
Steve Inwood : Walter London
Nicolas Surovy : Deputy DA Dan Morrison
Robert Pine : Howard Resnick
Debra Christofferson : Holly Gerges
Nick Corri : Eduardo Portalegre
Miguel Sandoval : Roberto Portalegre
Ted Marcoux : Richard DiGiacomo
Nancy Cassaro : Mona Feigenbaum
Mariangela Pino : Gretchen Jankow
Donisha Walker : le prêtre
Jason Azikiwe : Eddie Rosco
Christian Clemenson : Donald Lozey
Ashlee Levitch : Kimberly Savard
John de Lancie : Mitchell Garron, Esq.
Tamara Clatterbuck : Sabrina Stone
Pamela Segall : Amy Scott
Jason Kristopher : Jonathan Kimball
Jenna Elfman : Angela Scalese
Moon Zappa : Chris
Marjorie Bransfield : Kim
Concetta Tomei : Jeanette Rennick
Hallie Todd : Monica Reese
Star Jaspar : Karen Lockwood
Ralph Monaco : Robert Strick
Terence Knox : Douglas Fournier
Natalija Nogulich : Martina Spector
Anne Haney : Melanie Kendall
Conor O'Farrell : Dr. Paul Kressel
William Marquez : Judge Vincente Nava
Sabine Ehrenfeld : as Jacki (Blondo's Bimbo n° 1)
Athena Massey : Colette (Blondo's Bimbo n° 2)
Tobin Bell : Jerry Albanese
Robert Gentili : Sal DeGenoa
Larry King : himself
Richard Riehle : Pat Ferguson
Saida Pagan : Reporter

 


 

 
Patty Yasutake : Reporter
Larry Williams : Detective Clark
Michael McCarty : Patron
Michael Rithhaar : Bill Weingart
Larry Barrett : médecin légiste
Mathew Beck : officier de police
Lisa Dinkins : Reporter
Elizabeth Harmon-Haid : Reporter
Chad Einbinder : Reporter
Chris Maher : Reporter
Elisa Pensler Gabrielli : Reporter
Andrew Hill Newman : Morey Gross
Steven Barr : Andrew Campagna
Bruce Wright : Reporter
David Ramsey : Reporter
Robbi Chong : Reporter
Sam Robards : Brian Conway
John Towey : Joseph Costello
Linda Lawson : Florence Costello
Thomas Kopache : Dr. Leland O'Conner
Claire Jacobs : Reporter
F.J. Rio : Reporter
Leslie Ishii : Reporter
Judy Marcelline : journaliste judiciaire
Frank D. Donner, III : garçon d'hôtel
Anita Finlay : Karen Solis
   Gokul : Dr. Krishna Singh
Victor Raider-Wexler : Dr. Cohen
Floyd Levine : Sheldon Miller
Sheila Kay : Ruth Miller
Shelly Desai : gérant du motel
Tricia O'Neil : Leslie Preston
Christopher Doyle : Freddie Carello
Michael Leopard : Ron Waters
Will MacMillan : Angus Ramsey
Dean Fortunato : Ronald Linloff
Shelby Leverington : Evelyn Garfield
Craig Bonde : barman
Richard Miro : Maitre d'hôtel
Philip Sterling : Frederick Hartman
Lynn Blades : News Anchor
Michael Laskin : Tim Keenan
Miriam Flynn : Robin Zeitlin
Wayne Duvall : officier d'arrestation
Toni DeRose : Reporter
Shishir Kurup : Dr. Gafore
Norman Merrill : Dr. David Cooper
Michael Prokopuk : Reporter
Thomas Knickerbocker : Reporter
Jeff Allin : Bruce Zannerman
Adam Gordon : serveur du traiteur
Arthur Brooks : Barry Connox
   Michael Klock : Cameraman
Hugh Ross : garçon d'hôtel
David St. James : Barry Connick
Gokul : gardien pakistanais
Valerie Dillman : Fan
Paul Sandman : livreur de pizza
Susan Merson : visiteur
Mark Newsom : l'huissier
Jesse Henecke : garçon d'hôtel
Orlach Cassidy : Gigi Fasanella
Lenny Wolpe : Ezra Nagle
Joe Basile : résistant
Jennifer Barker : Bonnie Schrage
Tony Sirkin : officier de probation
Annie O'Donnell : employée de police
Lynn Tufeld : Reporter
 

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