6 saisons de 6 épisodes (52 minutes)
 
1974-1983 sur l'ORTF puis sur Antenne 2

 

L'équipe

Le concept

Les personnages

Les acteurs

Le producteur

L'analyse

Les anecdotes

Les génériques

Les épisodes




 

L'ÉQUIPE

Acteurs :
 
Jean-Claude Bouillon : Commissaire Valentin
Pierre Maguelon : Inspecteur Terrasson
Jean-Paul Tribout : Inspecteur Pujol
François Maistre : Faivre, le patron (1974-1978)
Pinkas Braun : Gabrielli (1982-1983)
Claude Dasset : narrateur saison 1 à 4
Jacques Thébault : narrateur saison 5 et 6
 
Principal réalisateur : Victor Vicas
 
Créateur, scénarios et dialogues : ClaudeDesailly et Loup Durand
 
Producteurs : Etienne Laroche
 Serge Lebeau
 Roland Gritti
 Robert Velin

 
Productions :  ORTF/Télécip
 Antenne 2/TV 60 Munich/RTB/TSR

 
Musiques des génériques : Claude Bolling
 

 

Le concept

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LE CONCEPT

1907.
En ce début de siècle où la vie se transforme au rythme accéléré d'une industrie triomphante, les structures traditionnelles de la vieille société se brisent chaque jour davantage derrière la façade de la belle époque.
La criminalité augmente dans des proportions d'autant plus inquiétantes qu'une délinquance nouvelle est née qui s'appuie, elle, sur le progrès technique
et fait échec à une police archaïque dont les méthodes et le matériel n'ont guère évolué depuis Vidocq.  
Un chiffre est plus éloquent que tout :
Au cours de l'année 1906, 103.000 affaires criminelles et correctionnelles ont été classées sans que les auteurs aient pu être identifiés...
L'année 1907 s'annonce pire encore !
Il y va de la sécurité des villes et des campagnes...
(Prologue du premier épisode "Ce siècle avait 7 ans". Texte de Claude Desailly). 
"Les brigades du Tigre" racontent l'histoire d'un corps spécial de police, les Brigades Mobiles.
Leur nom fait référence au magnifique félin, surnom de leur créateur George Clémenceau, ministre de l'intérieur à partir de 1906 puis président du Conseil. 

Alors qu'il en a assez de voir les bandits s'échapper à cause du manque de moyens, le policier Valentin est affecté dans ces nouvelles brigades.
Assisté de Terrasson et de Pujol, le jeune policier enquête sur de sombres affaires qui mettent en danger la République 
.
Mais les nouvelles méthodes des brigades vont faire la différence pour lutter à armes égales contre les malfaiteurs :
automobiles, téléphone, télégraphe, machines à écrire, boxe française, fichage des empreintes digitales, photographies, portraits robots, et bien plus encore... 

Le trio va rugir dans un univers de malfrats et d'enquêtes mystérieuses.
Chaque épisode est l'occasion d'un flash-back passionnant tant du point de vue historique que de celui des intrigues policières. 

Clémenceau, renversé par le gouvernement d'Aristide Briand, reviendra au pouvoir en 1917, à la fin de la guerre.
Dans les 12 derniers épisodes, intitulés "nouvelles brigades du Tigre" et situant leur action dans l'après-guerre, François Maistre est remplacé pour cause de coproduction par Pinkas Braun.
Il ne disparaitra cependant pas totalement, puisqu'il assurera le doublage de l'acteur allemand. 

 

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LES PERSONNAGES

Commissaire Paul Valentin
 
Dévoué corps et âme à sa mission et ses devoirs, Paul Valentin est un policier exemplaire
qui en a assez des conditions dans lesquelles évoluent le grand banditisme et les dérisoires efforts de la Justice... 

Il le fait savoir aux hautes instances françaises et quelques temps après, les premières brigades sont créées.
Valentin intègre évidemment la nouvelle section et se fait vite remarquer par son efficacité, son intégrité et son intelligence. 
 
Inspecteur Marcel Terrasson
 
Grand gaillard moustachu, Terrasson est un homme costaud, moins cérébral que le commissaire mais qui a le sens de la phrase et parle avec poésie.
Homme d'esprit, il n'en est pas moins un redoutable homme de loi qui s'entraîne dur à la savate !
 
Inspecteur Pujol
 
C'est le plus petit du trio mais c'est aussi le plus rusé, issu de la masse populaire.   
   Pujol a tout du titi parisien ! 
Il a un caractère fort qui passe cependant inaperçu dans le Paris du début du vingtième siècle 

La démarche fluette et sa petite taille cachent un courageux policier, qui comme les autres membres de la brigade passe une partie de son temps à s'entraîner à la savate !
 
Commissaire Faivre
 
Faivre est le nom réel du premier patron des Brigades Mobiles de Paris.
 
Faivre est un vrai chef, au caractère sec, autoritaire, explosif.   
  Il est obsédé par les résultats.  
Il a toujours une rose rouge sur son bureau et des boules rouges et noires qu'il manipule sans cesse. 

 
Commissaire Gabrielli
 
Lorsque que Faivre prend sa retraite, il est remplacé par le Comissaire Gabrielli (durant les deux dernières séries).
Pour remplacer Faivre, Desailly invente un personnage en contrepoids, gros, décontracté, avec un regard de chat et une théière dans son bureau. 

Mais après l'explosant Faivre, Gabrielli fait triste mine et il est plus fade...   
    Les rapports chef-subordonnés sont alors devenus plus officiels, plus impersonnels...
 
On ne sait pas grand-chose de plus de Valentin, Terrasson, Pujol, Faivre et Gabrielli, mais ils sont tout sauf mystérieux.
Il conviendrait presque de parler de personnages sans histoire au sens propre du terme.  

Hormis les psychologies des personnages principaux qui se dessinent de manière impressionniste tout au long des épisodes,
la série n'apporte sur ces derniers pratiquement aucune information d'ordre biographique .
Tout au plus apprend-on :
- que Faivre a fait une partie de sa carrière à Madagascar où il a connu Lyautey (Le crime du Sultan),
- qu'ils sont célibataires (confirmé pour Valentin dans Les Demoiselles du Vésinet et de facto pour Terrasson qui se marie dans le dernier épisode de la série Lacs et Entrelacs)
- qu'il est sous entendu que Valentin a entretenu autrefois une relation avec une danseuse de cabaret (Visite incognito) et Il a également été aviateur lors de la Grande Guerre.
 
En revanche, aucune indication n'est donnée sur ce qu'il est advenu de Pujol et Terrasson entre 1914 et 1918 (entre la Saison 4 et la Saison 5).
Ont-ils combattu ?     
  Sont-ils restés dans la police ?  
     Aucune information n'est donnée.

En 1919, nous apprenons que Faivre a pris sa retraite (SOS Tour Eiffel) et que sa principale activité est la pêche.
 

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LES ACTEURS

Jean Claude Bouillon (Valentin)

Né le 27 décembre 1941 à Épinay-sur-Seine et acteur de théâtre avant tout, Jean Claude Bouillon commence sa carrière au cinéma dans des films expérimentaux
mais dès sa 3ème participation à un tournage, il se retrouve sous la direction du grand cinéaste José Giovanni.  
Il tourne ensemble Un Aller Simple en 1971.
La même année, il rejoint Hellé, dirigé par Roger Vadim, avec Maria Schneider et Robert Hossein.
 
Acteur polyvalent, il part en Allemagne pour la mini-série Alexander Zwo.      
   Il revient et devient l'intrépide commissaire Valentin.   
     En 1975, il récidive dans la série Le Pèlerinage.
 
Très ami avec Jean Paul Tribout, il travaille ensemble pour le théâtre mais l'acteur continue de jouer au cinéma.
Jean Yanne, Michel Bouquet, Monica Vitti, Sergio Gobbi, Jacques Perrin ou Bruno Cremer seront quelques acteurs et cinéastes à tourner avec lui jusqu'en 1985. 

Cette année là, on le retrouve dans une série allemande : Patrick Pacard.
Jusqu'au années 2000, on ne reverra plus l'acteur sur un grand écran : entre deux pièces de théâtre, Jean Claude Bouillon joue dans des productions télé.
En 1998, il est l'un des protagonistes de Cap des Pins

Depuis il apparaît assez régulièrement dans des second rôles de séries télévisées comme
Une femme d'honneur (1999), Joséphine, ange gardien (2001), Sous le soleil (2003-2007), Alice Nevers, Le juge est une femme (2007), R.I.S Police scientifique (2008), Plus belle la vie (2011) ou Caïn (2014). 

Durant les années 2000, il tourne dans quelques films de cinéma : Cavalcade de Steve Suissa (2003), Le Serpent d'Éric Barbier (2006), L'Immortel de Richard Berry (2010) et Coups de Soleil de Stéphane Kowalczyk (2011).
 
Mais c'est tout de même principalement au théatre qu'il poursuit sa carrière.
Il meurt en 31 juillet 2017 d'un cancer du côlon à Marseille, où il vivait depuis plusieurs années avec sa femme

 

Pierre Maguelon (Terrasson)

Né le 3 septembre 1933 à Labruguière dans le Tarn , Pierre Maguelon,de son vrai nom Maurice Couzinié, est avant tout un homme de théâtre de formation classique comme les deux autres acteurs de la série.
 
Pierre Maguelon a pourtant tourné dans de nombreuses productions et pas avec n'importe qui !
Avant de s'entraîner à la savate, l'acteur débute modestement avec Yves Robert dans Bébert et l'Omnibus et voit au travail des acteurs comme Michel Serrault, Jean Richard ou Tsilla Chelton. 
Il retrouve l'actrice et Yves Robert en 1967 pour Alexandre le Bienheureux
 
Luis Buñuel le remarque et l'engage pour des rôles de policiers :La Voie Lactée, Le Charme discret de la Bourgeoisie et Le Fantôme de la liberté.
Entre deux films avec le cinéaste espagnol, il rencontre François Truffaut et joue dans Domicile Conjugal

En 1974, le comédien a une jolie filmographie et le voilà engagé pour Les Brigades du Tigre.
 
Il joue ensuite pour Claude Sautet, Edouard Molinaro, Jean Charles Tachella, José Giovanni, Claude Miller et quelques autres.
Il donnera la réplique à Yves Montand, Michel Piccoli, Serge Reggiani, Gérard Depardieu, Mireille Darc, Pierre Mondy, Michael Lonsdale, Brigitte Fossey, Roland Blanche, Lino Ventura et Charlotte Gainsbourg. 

En 1990, il participe aux adaptations des classiques : Cyrano de Bergerac, La Gloire de mon Père et Le Château de ma Mère.
 
L'acteur n'est pas hermétique au format des séries.   
   On le remarque ainsi dans L'Age d'Or, Les Cœurs Brûlés, et Cap des Pins.
 
En 1998, il travaille avec André Téchiné dans Alice et Martin.
 
Durant les années 2000, on pourra le remarquer dans d'autres séries télévisées et téléfilms ainsi que dans quelques second rôle de cinéma.  
  Mais lui aussi excellera principallement au théatre.
 
Ayant pour particularité un accent occitan qui ne le quittera jamais, il est décédé le 10 juillet 2010 à Perpignan, victime d'une hémorragie cérébrale.
 

Jean Paul Tribout (Inspecteur Pujol)

Né le 19 mars 1940 à Paris, Jean Paul Tribout est le plus investi dans le théâtre de tous les comédiens de la série.
 
Avant Les Brigades du Tigre, il n'avait joué que dans L'Eloignement, une série de 30 épisodes avec Bernard Giraudeau.
 
Il a nottament joué dans deux films : Le Protecteur de et avec Roger Hanin et Liste Noire avec Annie Girardot.
Mais il a aussi joué des second rôle dans plusieurs séries dont
Salvator et les Mohicans de Paris, L'Aéropostale, Courrier du Ciel avec Bernard Fresson et Jean Reno, L'Adieu aux as, La Nouvelle Malle des Indes réalisé par Christian-Jaque ou Une femme d'honneur... 

Dans les années 90, il est apparu dans quelques téléfilms seulement.
 
Il s'est fait ensuite très rare sur les écrans car il consacre son temps à la mise en scène, l'écriture et à l'enseignement du théâtre.
Il y a joué plus de 80 pièces sous la direction de metteurs en scène aussi divers que Michel Galabru, Roger Planchon, Jacques Rosner ou Agathe Alexis,
passant des théâtres nationaux aux lieux marginaux, du public au privé. 

Depuis 2005, il dirige le Festival de la comédie de Dax.
 

François Maistre (Commissaire Faivre)

Né le 14 mai 1925 à Demigny (Saône-et-Loire), fils du comédien et directeur de théâtre Aman-Julien Maistre, François Maistre a souvent été abonné aux rôles de policier et de notable.
 
Dans ce double registre, ce comédien talentueux est principalement connu du grand public pour ses rôles à la télévision.
Le plus marquant est sans doute sa prestation sous les apparences du tonitruant commissaire Faivre, dans les quatre premières saisons de la série  

On le retrouve notammenti dans les Enquêtes du Commissaire Maigret incarné par Jean Richard, Les Cinq Dernières Minutes, Le Mystère de la chambre jaune, La Dame de Monsoreau, Nostradamus, Au plaisir de Dieu, dans 16 épisodes de La caméra explore le temps, Joseph Balsamo, Gaston Phébus, Arsène Lupin, Châteauvallon, etc...
 
Au Théatre, on a pu le voir entre autres dans Georges Courteline au travail de Sacha Guitry, Boubouroche de Georges Courteline ou Dom Juan de Molière...

Au cinéma, où il commence à tourner en 1958, sa carrière est celle d'un second rôle qui fréquente aussi bien les films d'auteur que les fictions populaires.
Dans la première catégorie, cet acteur récurrent des films de Claude Chabrol a également mis son talent au service de Jacques Rivette, Philippe de Broca, Luis Buñuel (à plusieurs reprises), Henri Verneuil et Costa-Gavras.
Au titre de la seconde, il a tourné, dans un registre plus alimentaire, pour André Hunebelle, Bernard Borderie (dans la série des Angélique), Jacques Poitrenaud et Maurice Labro.
 
Il est mort le 16 mai 2016 à Sèvres.  

Pinkas Braun (Commissaire Gabrielli)

Né le 7 janvier 1923 à Zurich, Pinkas Braun est un acteur et metteur en scène suisse.
Il reçoit sa formation d'acteur au Schauspielhaus de Zürich où il est engagé de 1948 à 1956.
Il apprend le métier de réalisateur auprès de Bertolt Brecht, notamment pour la pièce Maître Puntila et son valet Matti à Zurich en 1948. 
Il joue ensuite dans des théâtres en Autriche, en Allemagne et en Israël.
 
Il est principalement connu en France pour son rôle de Gabrielli, successeur mondain du bouillant Commissaire Faivre à la tête des Brigades Mobiles dans les deux dernières saisons de la série, mais aussi dans le rôle de Joseph Katz dans K de Alexandre Arcady (1997), avec Patrick Bruel et Marthe Keller.
 
Il tient de nombreux rôles dans plus de 120 jeux et séries télévisées plus ou moins connues sur le plan international, dont deux épisodes de la série policière Derrick et Duo de Maîtres (2003).

Il prête sa voix pour des livres audio et des pièces radiophoniques ou il incarne notamment William de Baskerville dans Le Nom de la Rose d’Umberto Eco.
 
En plus de sa carrière d'acteur, il a traduit des pièces de théâtre en allemand.
 
En 2003, il joue son dernier rôle dans l'épisode Botschaft aus dem Grab de la série Adelheid und ihre Mörder aux côtés d'Evelyn Hamann.
 
Il est mort le 24 juin 2008 à Munich (Allemagne).
 

Claude Dasset (Narrateur saison 1 à 4)

Bien que non présent physiquement dans la série, Claude Dasset y est essentiel ou du moins sa voix...
C'est en effet par elle que débute et s'achève les épisodes des saisons 1 à 4.

Acteur et narrateur français, il né le 15 novembre 1921.

On lui doit notamment les doublages suivants :
A la radio
1951-1952 puis 1956-1960 : Signé Furax, feuilleton radiophonique, écrit par Pierre Dac et Francis Blanche (voix du super-méchant Léon Klakmuf).
1965-1972 : Bons baisers de partout, feuilleton radiophonique (voix de l'adjudant Tifrisse, Jules et Raphaël Fauderche, Wilhelm Fermtag).
 
Au cinéma
1971 : Lucky Luke (Daisy Town) (le chef indien)
1976 : Les Douze Travaux d'Astérix (le fantôme de la Plaine des Trépassés)
1979 : Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique (le professeur / le loup Fenris Ulf / le renard / le narrateur)
1983 : Octopussy (Vijay)
 
A la télévision
1956 : Sur le pont d'Avignon, de Georges Franju, Gaumont (narrateur)
1979 : Capitaine Flam (général Jackal / Varstok)
1982 : Georges de la jungle (narrateur)
1985 : Les Mondes engloutis de Michel Gauthier (Seskapile, Bic)
1980 : Tom Sawyer (M. Dobbins, Joe l'Indien, Dr Mitchel)
 
Il est décédé le 15 juin 1989.

Jacques Thébault (Narrateur saison 5 et 6)

Non présent physiquement aussi, Jacques Thébault a assuré le même rôle de narrateur pour les deux dernières saisons de la série.
 
Acteur français, né le 4 novembre 1924 à Deuil-la-Barre (Val-d'Oise), très actif dans le doublage, il était la voix française régulière entre autre d' Audie Murphy et Steve McQueen, une voix récurrente de Roy Scheider, Patrick McGoohan (Le Prisonnier) ou encore Robert Conrad (Les Mystères de l'Ouest), ainsi qu'une des voix de Christopher Lee (L'Homme au pistolet d'or), Paul Newman ou Clint Eastwood.
 
Au sein de l'animation, il était la voix du personnage Lucky Luke dans les séries d'animation de 1984 et 1991.
 
En 1990, il explique dans les bonus du DVD de la série télévisée britannique Le Prisonnier, où il a assuré la voix de Patrick McGoohan, qu'il a proposé une traduction du célèbre Be seeing you (possible de traduire par À bientôt ! ) par Bonjour chez vous pour la version française qui a été accepté.
 
Il est mort le 15 juillet 2015 à Cricqueboeuf (Calvados).

Le producteur

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LE PRODUCTEUR

La série doit beaucoup à la société de production Télécip.
Et plus particulièrement à Etienne Laroche.
Et pourtant son nom est rarement nommé dans les génériques... 

Il a produit en 1960, Les Années Folles, et en 1976, Les Diamants du Président
 
Pour Télécip, il a produit deux longs métrages : Vos Gueules les Mouettes de Robert Dhéry et Les Maîtres du Temps de René Laloux, un dessin animé inspiré par Moebius.

Débutant sur Le Train de John Frankenheimer, Serge LeBeau fut responsable de la production sur les tournages :
- du Sergent de John Flynn avec Rod Steiger en 1968
- du Soleil Rouge de Terence Young avec Toshirô Mifune, Charles Bronson et Alain Delon en 1971.

L'homme a donc amené une certaine modernité sur le tournage des Brigades du Tigre.
 
En dehors de la série mythique, on doit à la société Télécip les séries Les Nouvelles Aventures de Vidocq, Châteauvallon ou encore Bonne Espérance.
 
Les deux dernières saisons furent coproduite par la France (ORTF/TELECIP), l'Allemagne de l'Ouest (TV 60 Munich), la Belgique (RTB) et la Suisse (TSR).
 

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L'ANALYSE

La réussite de la série est en fait assez simple : reconstitution, interprétation et réalisation.
 
Les Brigades du Tigre sont d'abord une formidable découverte d'une époque.
Le début du 20ème siècle est décrit avec une rare habileté.
On devine dans chaque image, chaque réplique, le plaisir nostalgique des auteurs. 

La série se joue des contraintes économiques et la reconstitution historique reste en tout point admirable,
oscillant entre la vérité et les images d'Epinal que l'on connaît de cette époque. 

Une période qui semble bien aller aux acteurs.
Le trio Bouillon-Maguelon-Tribout est tout simplement magique.
Il y a une véritable osmose entre ces 3 comédiens, amoureux de théâtre, et ils ne cachent pas le plaisir que procure leurs rôles.  
 
L'intègre Valentin, l'imposant Terrasson et le dynamique Pujol sont devenus des figures emblématiques de la fiction et de la télévision française.
 
Les caractères étaient carrés, et nos trois héros étaient des repères solides pour les spectateurs, parfois un peu déconcertés par le ton.
On peut aussi citer François Maistre puis Pikas Braun qui ont joué les supérieurs hiérarchiques, colériques mais souvent justes. 
 

Et puis il y a la réalisation !

Tour à tour, elle scrute l'enquête puis nous plonge à l'intérieur de l'action.
Elle suit scrupuleusement les détails de l'enquête et donne du corps aux personnages.
 
Elle s'adapte en fonction du ton de l'enquête.
La forme suit ainsi le fond d'une manière étonnante.
 
Cependant ces qualités ne font pas des Brigades du Tigre, la référence qu'elle est devenue...
 
La série doit énormément à sa structure et sa liberté de ton : en effet chaque saison est composée de seulement six épisodes !
A chaque saison, le ton change et les auteurs prennent parfois plus de liberté quant à l'Histoire, certains épisodes flirtant avec le fantastique... 


Sur une base clairement établie dans l'Histoire (la création des brigades mobiles par Clémenceau), la série fuit ensuite la réalité et invente des aventures spectaculaires et chargées d'humour et d'ironie.
 
  Car l'une des clés du succès, c'est aussi cet humour léger, qui ne gène aucunement le développement des histoires et qui crée une relation particulière avec le spectateur,
qui même sceptique, aura du mal à ne pas trouver la série, amusante et amusée.  

Enfin la série doit beaucoup à un homme : le scénariste Claude Desailly.
Passionné d'Histoire, il était avant de devenir le maître à penser des Brigades du Tigre,
le scénariste débridé de Robert Hossein pour qui il a écrit six films dont Le Vampire de Dusseldorf et Une Corde, Un Colt, co-écrit avec le jeune Dario Argento. 

Capable d'aborder tous les genres, Claude Desailly trouve la liberté de s'exprimer pleinement dans la série, qui lui doit, un perpétuel renouvellement dans le style et l'écriture.

Sans cet homme, Les Brigades du Tigre ne seraient restées qu'une solide série policière.
Heureusement ce n'est pas le cas : c'est l'une des plus belles réussites de la télévision française.
 

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LES ANECDOTES

Série habilement construite et d'une qualité rarement égalée en France, Les Brigades du Tigre ont vu dans leurs rangs quelques personnalités singulières.
 
On retrouve ainsi l'excellent Jean Pierre Sentier, acteur de second rôle, qui a tourné dans une quarantaine de films dont Les WC étaient fermés de l'Intérieur, Le Juge et L'Assassin, Rue Barbare ou L'Ombre d'un Doute.
 
On trouvera aussi la comédienne de théâtre, Myriam Boyer qui a réalisé en 1998 son premier film, La Mère Christian et qui a travaillé avec les plus grands : Sautet, Depardieu, Blier, Berry etc.
 
On peut chercher dans la seconde saison, la tête du compositeur, Claude Bolling, devenu depuis une référence en matière de musique de film.
 
Dans la même saison, on trouve aussi le producteur Didier Haudepin, responsable entre autres du Plus Bel Age (qu'il réalise) et De L'Autre Coté de la Mer.
 
Dans le même épisode, on retrouve la réalisatrice Diane Kurys, qui devait déjà rêver de Diabolo Menthe et des Enfants du Siècle.
 
Un peu plus tard, c'est au tour de l'animatrice de radio nocturne, Macha Béranger de consoler notre trio de policiers.
Catherine Alric (actrice comique des années 80),
l'inquiétant Féodor Atkine (Vatel, Le Sens des Affaires),
Christiane Jean (" jolie poupée " des années 80)
Eddie Constantine
 complètent ce tableau d'acteurs qui depuis ont connu la gloire, la renommée ou tout simplement la reconnaissance.

Le préfet de police Célestin Hennion (1862-1915) a modernisé la police française au début du XXème siècle, avec le soutien de Georges Clemenceau dit le Tigre.
C'est sur ses conseils que sont crées les Brigades mobiles, précurseurs de toutes les forces spéciales (BRB, GIGN, etc.) de la police et de la gendarmerie française modernes. 

Le terme "Brigades du Tigre", le titre de la série, est en fait une invention de Claude Desailly.
Cette expression n'a jamais désigné, à l'époque, la police fondée par Georges Clemenceau sur les conseils de Célestin Hennion.
Cette dernière était appelée les Brigades régionales de police mobile

Claude Desailly désirait créer une série qui soit l'équivalent des Incorruptibles, feuilleton à succès aux États-Unis diffusé à la fin des années 1950 puis, en France, au milieu des années 1960.
Il a cédé les droits d'exploitation au cinéma pour un film.
Il n'a pas cherché à cautionner cette production, après les diverses orientations scénaristiques qui ont été prises et qui se sont éloignées de son projet initial. 

La série comporte un épisode pour chaque personnage du trio Valentin-Terrasson-Pujol où l'enquête est davantage axée sur un seul membre, les deux autres ayant des rôles plus secondaires.
Respectivement Le Cas Valentin, Le Village maudit et Les Enfants de la Joconde.
 
Du premier au dernier épisode, les comédiens étaient entraînés et tous les combats réglés par Claude Simonot, le champion de boxe française de l'époque et qui avait été en 1965 l'un des fondateurs du Comité National de Boxe Française.
 
Une mention particulière doit être donnée au générique qui se déroulait sur une image fixe dans le style des premières pages illustrées du petit Journal
alors qu'une voix off décrivait l'ambiance et les circonstances dans lesquelles se déroulait l'histoire. 
A la fin de l'exposé, l'image s'animait et l' aventure commençait .
 
En outre la musique de Claude Bolling tout à fait adaptée aux récits paracheva le succès de la série.
La chanson du générique chantée par Philippe Clay fut d'ailleurs un très grand succès sous le titre de la complainte des Apaches (paroles d'Henri Djian ).
 
"M'sieur Clémenceau, vos flics maint'nant sont dev'nu des cerveaux
Incognito, ils ont quittés leurs vélos, leurs chevaux...
Pendant c'temps là dans les romans, certains nous racontent comment faire un cass' tranquil'ment, pour tuer l'temps...
J'voudrais les y voir, A not' place pour pas en prendre pour 20 ans..."

Sources


Mes sources d'origine (1990-1995) aujourd'hui disparues étaient des sites de fans, l'actualisation a été réalisée à l'aide ses sites ci-dessous

 
La chaînes You Tube hébergeant les vidéos est la suivante

Les génériques

Les épisodes



 

SAISON 1 à 4


 

Générique Saison 5



 

SAISON 5 "Les nouvelles brigades du Tigre"


 

Générique Saison 6



 

SAISON 6 "Les brigades du Tigre : Les années folles"


 




 

Guide des épisodes

Saison 1 (1974 - 1975)

1-01Ce siècle avait sept ans21/12/1974 (n°1)
1-02Nez de chien24/12/1974 (n°2)
1-03Les Vautours26/12/1974 (n°3)
1-04Visite incognito28/12/1974 (n°4)
1-05La Confrérie des loups31/12/1974 (n°5)
1-06La Main noire02/01/1975 (n°6)

 
Cliquer sur les vignettes pour visualiser les épisodes en ligne 

Ce siècle avait 7 ans

1907

En 1907, la criminalité atteint des niveaux record et la police, qui n’a guère évolué reste impuissante...
L’inspecteur Valentin enquête sur la bande des Charbonniers.
Il croise par hasard un de ses membres qui, comme l’annonce la presse, n’a pas de pouce à la main gauche.   
   Il le suit jusqu'à la planque des Charbonniers.
Il fait appel aux gendarmes.
La bande s’enfuit en voiture laissant les gendarmes et leurs chevaux derrière eux...

Le commissaire Civelle, son supérieur, envoie Valentin auprès du député Bonnerive qui a affaire à une tentative de chantage.
Valentin en profite pour parler de la situation de la police au député.  
Il rencontre le maître chanteur, Rafa, qui renonce à son chantage.
Valentin reconnait alors dans la salle l’homme au pouce amputé mais celui-ci lui échappe à nouveau. 
L’inspecteur arrête le recéleur avec qui il parlait, Boullich.
Celui-ci reste silencieux, il a peur de la bande et avec raison, il est assassiné lors de son transfert, sous les yeux de Valentin...  

Cette mort conduit le ministre de l’Intérieur, Georges Clemenceau, à créer une brigade utilisant des méthodes scientifiques.
Valentin y est nommé commissaire.   
   Grâce au premier Bulletin criminel, il identifie l’homme au pouce amputé, Paul Barry.
Une banque vient d’être attaquée par les Charbonniers et parmi les employés, Valentin découvre Juliette Barry, la sœur de Paul... 

Acteurs secondaires : Yves Brainville (Bonnerive), Lorraine Rainer (Juliette Bary), Jean Sagols (Louis), Dominique Zardi (Rafa), Bernard Lajarrige (Masson), François Darbon (Civelle)
 

Nez de chien

1909

En 1909, tous les membres de la bande à Bonnot ont été arrêtés, sauf le moins connu de tous : Lacombe dit Nez de Chien, dont même la police n’a pas de photo...
 
Dans le train qui le conduit à Paris, Lacombe tue le contrôleur, Tardi, qui l’a reconnu et qui voulait se faire reconnaître de lui.
Arrivé à la capitale, il demande, sans succès, l’aide de Guillaume, un maître-imprimeur anarchiste qui n’est pas d’accord avec sa façon d’agir. 

Nez de Chien commence une série d’attentats visant ceux qui doivent juger la bande à Bonnot.   
    Il s’installe dans un hôtel juste en face de leur prison et de leurs cellules.

La Brigade découvre que Tardi, peu avant de mourir, avait dit à Lacombe qu’il était allé à l’école ensemble.
Pujol part voir la famille de Tardi.     
  Il revient avec une photo de Lacombe, que la presse publie.    
     Celui-ci, bien que dénoncé par son hôtelier qui l’a reconnu, échappe à la police...
Valentin reçoit alors une femme qui le conduit à sa planque mais Lacombe s’échappe encore, à cause d’un chien.
La femme revient mais cette fois Valentin réussit à la faire suivre et finit par comprendre qu’elle n’est autre que Lacombe travesti… 

Acteurs secondaires :
Gerard Lecaillon (Lacombe), Robert Audran (Guillaume), Corinne Coderey (Marthe), Isabelle Mergault (Dolly), Bernard Dimey (Lambert), Eddie Constantine (Cosmano)

Les Vautours

1909

En 1909, deux pionniers de l’aviation, Hubert Latham et Louis Blériot, rivalisent pour se lancer à l’assaut d’un nouvel exploit : la première traversée de la Manche.
 
Alors que Lathan doit réaliser une tentative, son mécanicien découvre que le moteur de l’avion a été saboté...
Un briquet est découvert dans le hangar.
Son propriétaire est identifié par une femme, cela conduit à l’arrestation de Gustave Lemaire, un des mécaniciens de Blériot.
Il dit avoir couché avec une femme, Yvette, or c’est elle qui a identifié le briquet et qui dit avoir passé la nuit avec son mari, ce que celui-ci confirme.  

Valentin va sur place et a des doutes sur la culpabilité de Lemaire, il n’a trouvé aucune de ses empreintes sur le moteur.
Yvette et son mari sont repartis.
 
Le hangar de Latham est détruit par une bombe causant une mort.     
   Valentin apprend à Lemaire, qu’il a fait libérer, qu’il a été piégé.  
     Lemaire retrouve Yvette et son mari, Julien.
Le commanditaire, Oswald, découvre que le couple est surveillé.        
   Julien est retrouvé mort par Valentin.    
    L’enquête montre vite qu’il a été assassiné   
       Yvette décide de le venger…

Acteurs secondaires :
Hélène Manesse (Yvette), Jacques Harden (Oswald), Antoine Marin (Tavernier), Jean-Pierre Sentier (Perrotey), Thang Long (Chang), René Havard (Lemaire)

Visite incognito

1909

En 1909, Valentin doit protéger le Prince de Galles, le futur George V du Royaume-Uni, en visite incognito à Paris.
 
Les Allemands veulent saboter l’Entente cordiale par un coup d’éclat.   
    Ils vont se servir pour cela d’un sosie du prince de Galles, Schultz.
L’organisateur du coup d’éclat, von Vogt arrive à l'hôtel Nemrod, où résidera le prince, en tant que monsieur Schönberg, un industriel suisse habitué de l’hôtel.
Il introduit dans une de ses malles, le sosie. 
Le prince de Galles arrive à son tour au Nemrod.   
   Il est suivi de l’inspecteur Howard, de Scotland Yard, qui est chargé de sa protection.
Le vrai prince est drogué et est remplacé, par un jeu de malles, par Schultz.    
   Le faux prince annonce qu’il va aller dans un cabaret à la mode, le Parisiana.

Valentin s’y rend et croise une de ses vieilles connaissances, Thérèse, devenue Manz’elle Rirette.
 
Des journalistes, avertis par des coups de téléphones anonymes, arrivent.
Schultz, dans son rôle de Prince de Galles, insulte les Français.     
  Valentin obtient un délai des journalistes.    
    Le vrai prince retrouve sa place par un tour du magicien Selin Khan… 

Acteurs secondaires :
Marion Game (Thérèse), Philippe Brigaud (Berval), Pierre Londiche (Prince de Galles), Howard Vernon (Von Vogt)

La confrérie des loups

1911

En 1911, le nombre des succès des Brigades baisse et l’activité criminelle est en recrudescence.
Geneviève, une prostituée qui est, par reconnaissance, une informatrice de Valentin, lui apprend que les criminels s’organisent à Paris.
Elle est tuée juste après lui avoir parlé...  

Une pièce secrète de l’hôtel de Sermeuse sert de salle de réunion d’un syndicat du crime, la "Confrérie des loups", qui est dirigée par le propriétaire des lieux, Sermeuze lui-même.
La Confrérie décide de faire tuer Valentin.      
  Un homme lance une grenade dans le bureau de Valentin, qui en réchappe de justesse.  
     Mais Sermeuze n'abandonne pas l’idée de le tuer.
La Confrérie s’attaque au "mariage le plus mondain de l’année" et y vole une fortune.
 
Valentin s’arrange pour que Pujol, qu’il fait passer pour un criminel, rencontre l’un des plus grands perceurs de coffre du pays, Spaggiari, qui est en prison.
Il organise alors une fausse évasion de Pujol et de Spaggiari.  

La Confrérie songe à s’associer avec le milieu marseillais et à accueillir Spaggiari en son sein.

Terrasson découvre l’hôtel de Sermeuse.      
  Pujol recroise Spaggiari et se voit proposer de tuer Valentin.  
     La Brigade s’arrange pour faire croire à la Confrérie que le commissaire Valentin a été tué par Pujol…
Acteurs secondaires :
Jean-François Rémi (Sermeuse), Raymond Bussières, Yves Brainville (Bonnerive), Clement Thierry (Emile), Georges Lycan (Spaggiari), Rudy Lenoir (Schulz), Myriam Boyer (La prostituée),
Jacques Berthier (Regis) 

La main noire

1910

En 1910, deux hommes sont enlevés sans que personne ne déclare leurs disparitions.
Les deux fois l’un des ravisseurs était grand, chauve avec d’imposantes moustaches.
Autre indice, une canne particulière retrouvée après le second enlèvement.  

Valentin reçoit un appel de Bekelevitch, qui est surveillé par le ravisseur chauve, et dit avoir des informations sur les enlèvements.
Il donne rendez-vous à Valentin chez lui.      
  À son arrivée, Valentin découvre Beba, la fille de Bekelevitch.  
     Celui-ci a disparu...
C’est un graveur sympathisant des autonomistes serbo-croates et la piste de la canne conduit à un autre serbo-croate...
Faivre craint d’avoir affaire à une société secrète serbo-croate, la Main noire... 

Beba demande à voir Valentin, elle a reçu une lettre concernant l’enlèvement de son père.
En montant chez elle, le commissaire croise le ravisseur chauve et un complice qui s’échappent en Belgique.  

Beba dit avoir de bonne nouvelle de son père mais Valentin a du mal à la croire.
Ces craintes se confirment quand Pujol revient de chez le kidnappé à la canne qui a donné lui aussi de bonnes nouvelles... 

Valentin est certain que l’ont fait pression sur eux.      
  Le troisième kidnappé est lui aussi serbo-croate.  
    Tous travaillent dans le milieu de l’imprimerie…

Acteurs secondaires
André Daufel (Bekelevitch), Claire Wauthion (Beba), Guy Montagné (Le douanier belge), Jean-Claude Pascal (Dervaux), Charles Millot (Dimitrijevitch), Pierre Laroche (Inspecteur Bogaert),
Suzy Falk (Mlle Saudemont) 



Saison 2 (1975)

2-01Collection 190909/01/1975 (n°7)
2-02L'Auxiliaire11/01/1975 (n°8)
2-03Les Compagnons de l'apocalypse18/01/1975 (n°9)
2-04Le Défi25/01/1975 (n°10)
2-05La Couronne du Tsar01/02/1975 (n°11)
2-06De la poudre et des balles08/02/1975 (n°12)

 
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Collection 1909

1909

En 1909, Faivre a un rendez-vous secret avec Georges Clemenceau qui le charge de trouver l’origine des fuites existantes dans la haute administration de l’État.
 
Valentin va infiltrer le gratin du tout-Paris.    
   Pour cela il fait appel à un mentor, le marquis de Chatignac, qui a eu affaire à lui du temps où il travaillait aux mœurs.

Au bout d’une semaine, il a une piste, la maison de haute couture de Madame de Wambrechie.
 
Lors d’un de ses défilés, en présence de Valentin, l’une des mannequins, Émilienne, s’écroule.
Valentin demande à la voir.     
  Elle est morte, tuée par balle.  
     Aucun des témoins n’a rien entendu.
La douille est retrouvée par Valentin qui comprend que l’assassin a utilisé une invention récente, le silencieux...

Terrasson a l’idée d’établir, sur les indications d’une autre mannequin, Coco, une sorte de portrait robot.
Malgré la rétractation de Coco et les menaces de Wambrechie, Valentin décide de faire publier le portrait robot. 

Chez la victime, Valentin découvre tout un attirail photographique.
Valentin va voir Madame de Wambrechie et l’interroge sur le train de vie de la victime qui ne correspond pas à son salaire.

Le corps de l’assassin est retrouvé, un nommé Surgère, un truand qui a travaillé pour Max le Flamand, un caïd qui semble avoir quitté le milieu et vivrait comme un gentleman farmer dans le Loiret…
 
Acteurs secondaires
Luce Garcia-Ville (Mme de Wambrechie), Raoul Curet (Clémenceau), Philippe Brigaud (Ortega), Rene Deltgen (Max),Pauline Larrieu (Emilienne), Robert Lombard (Martin Touffier) 

L'auxiliaire

1910

En 1910, au moment où la Norvège peut devenir une grande partenaire commerciale de la France, Christina, la nièce du roi Haakon VII de Norvège est enlevée à Paris sous les yeux d’un journaliste, Durrieux...
 
La Brigade est chargée de l’enquête et font appel aux premières auxiliaires féminines...
 
Valentin va voir Durrieux.      
  Dans un bal, il a reconnu Christina, qu’il avait déjà rencontré, et l’a suivie.  
     Les ravisseurs demandent 100 000 francs.
Un piège est tendu lors de la remise de l’argent.
Le "ravisseur" s’avère n’être qu’un escroc, Kutz, qui voulait en profiter pour encaisser de l’argent.
L’enquête repart donc à zéro... 

Valentin fait en sorte que la presse annonce l’arrestation de Kutz et qu’un corps sans tête a été repêché dans l’Essonne, un corps qui pourrait être celui de Christina...
Cette dernière information est un mensonge.   
    Il espère ainsi faire croire aux ravisseurs que la police est sur une fausse piste.
Le piège semble marcher, un homme apporte justement les affaires de Christina qu’il aurait trouvé près du lieu supposé de la découverte du corps.
Valentin devait voir Durrieux qui doit lui faire des révélations, mais celui-ci est mort dans des conditions bizarres.  

De retour à la Brigade, Valentin reçoit une enveloppe expédiée par Durrieux.
Elle contient trois photos de femmes qui ont été enlevées dans le même quartier de Paris et une lettre où il parle d’un nommé Malcolm Young.
Les trois femmes ressemblent à Christina... 

Acteurs secondaires :
Marie-Claude Mestral (Antoinette), Karin Meier (Christina), Van Doude (Malcolm Young), Guy Grosso (Bertouin)

Les compagnons de l'Apocalypse

1911

En 1911, en ces temps troublés, les sectes fleurissent...
 
L’une d’elles, Les Compagnons de l’Apocalypse, menace les entreprises de pointe de la colère divine.    
   La branche française de cette secte d'origine américaine est dirigé par Dominius.
Une copie dactylographiée d'un prêche de Dominius vient d’être envoyée à un fabricant d’explosif travaillant exclusivement pour la Défense nationale.
Faivre et Valentin le prennent à la légère, mais l’usine explose... 

Valentin va donc voir Dominius.   
   Il rencontre Mildred Rutherford, la fille du fondateur américain de la secte.
L’explosion de l’usine n’est qu’un début.    
   Les attentats se multiplient...
Valentin retourne donc voir Dominius.
Il demande la liste des membres des Compagnons et des entreprises qui ont reçu la lettre mais Mildred refuse.
Dominius ayant ordonné à son secrétaire Grüber de détruire les deux listes en cas d’intrusion, Valentin arrête Dominius. 


Grüber vient à la Brigade voir Valentin.     
  Il apporte avec lui les 2 listes demandées qu’il n’a pas détruites, malgré les ordres de Dominius.  
     L’ensemble des hommes de la Brigade vont dans les usines de la liste…

Acteurs secondaires :
Maurice Teynac (Dominus), Claudia Golling (Mildred), Michel Charrel (Emile), Antoine Saint-John (Victor)

Le défi

1912

En 1912, les exploits de la bande à Bonnot, désormais anéantie, ont fait de très jeunes émules.
 
C'est le cas de Catherine Barré et Éloi David.    
   Un commis voyageur est piégé par eux pour lui voler son argent.
Catherine pousse alors Éloi à tuer leur victime.    
   Ils repartent vers sa voiture.

Ils y trouvent une arme et Éloi se jure bien de faire mieux que Bonnot.      
  Ils commencent à mettre en œuvre une vague d’agressions en Seine-et-Oise.  
     Les semaines passent sans qu'ils soient arrêtés.

Valentin est chargé de l’enquête.
Catherine est identifiée par les Brigades.    
   En interrogeant les parents de celle-ci, Valentin apprend le nom de son compagnon.
À court d’argent et de balles, Catherine décide d’aller voler l’argent de son père.   
    Ils sont surpris par celui-ci et ils prennent la fuite.
Éloi demande l’aide de sa mère que deux inspecteurs suivait, mais le couple s’échappe avec l’aide de celle-ci...   
   Valentin fait alors appel à la vigilance des marchands d’essences…

Acteurs secondaires :
Didier Haudepin (Eloi David), Max Amyl (Docteur Carpentin), Diane Kurys (Catherine), Annie Noël (Mme David), Janine Souchon (Mme Carpentin)

La couronne du Tsar

1913

En 1913, pour conforter l’amitié franco-russe, Nicolas II de Russie propose d’organiser à Paris une exposition sur la Russie dont le joyau serait la couronne dynastiquedu célèbre Ivan le Terrible.
Celle-ci est placée par lui sous la responsabilité d'un de ses cousins, le prince Pavel Pavlovitch. 

L’arrivée du prince en France est surveillée, de loin, par la jeune Delphine, un rat d’hôtel, et un homme plus vieux, Philippe Vissier-Nachot, un escroc qui avait un temps profité de la crédulité de la tsarine.
 
Le prince refuse l’aide de Valentin pour accomplir sa mission et part en calèche pour Paris.
Sur la route, Delphine fait une première tentative pour prendre la couronne, mais doit fuir. 

Faivre tente sans succès de parler au prince.    
   Celui-ci est plus intéressé par sa visiteuse, la comtesse Volnittzeva.

Delphine et Vissier-Nachot surveillent la maison du prince.
Philippe, qui connait bien la comtesse car elle faisait partie de ceux à la cour impériale qui croyaient en ses pouvoirs, veut s’en servir pour entrer dans la maison. 

Valentin fait faire une copie de la couronne.
Vissier-Nachot assiste à une soirée chez le prince.     
  Celui-ci veut une démonstration.  
     Comme Philippe demande des heures de préparations le prince lui demande une démonstration le lendemain soir.
Le prince fait présenter la couronne.   
   Valentin s’arrange pour remplacer la couronne par sa copie…

Acteurs secondaires :
Michel Vitold (Pavel Pavlovich), Igor de Savitch (Igor), Guy Grosso (Bertouin), Gabriel Arout (Isvolsky), Bernard Bloch (Vassili), Claude Genia (La comtesse Volnitzeva), Stephan Meldegg (Dimitri),
Paul Muller (Vizier-Nachot) 

De la poudre et des balles

1913

En 1913, à la veille de la Grande Guerre, les trafics d’armes se multiplient.    
   À Paris, on soupçonne l’existence d’une filière pour l’Irlande en pleine révolution pour obtenir l'indépendance.
Un chariot transportant des caisses de cognac en perd une devant des policiers.    
   Au lieu d’arrêter le chariot quand les policiers les interpellent, le conducteur du chariot et son passager s’enfuient.
Le passager tire même sur un des policiers... 

De retour sur les lieux, les policiers découvrent que la caisse a disparu.
 
Alcide, qui dirige les convoyeurs, en avertit leur patron.      
  La caisse, récupérée par un clochard, explose en le tuant avec sa compagne quand il veut l'ouvrir.  
     Elle contenait des grenades.
Alcide va dans un cabaret dont la vedette est Léa di Roma, la femme du patron, Bonelli.
Celui-ci est un ancien truand qui a obtenu le cabaret de la bande dont fait partie Alcide.
Celui-ci force Bonelli à accepter de prendre les caisses d'armes en dépôt...
Bonelli est dénoncé à Valentin par la Truite, le pianiste du cabaret amoureux secret de Léa.    
   Valentin passe au cabaret, laissant Pujol et Terrasson surveiller Bonelli.

Alcide est avec son patron, quand il est averti de la visite de Valentin.    
   Bonelli est convoqué par Alcide et est corrigé.

Valentin est chez Bonelli quand celui-ci revient et lui donne un rendez-vous secret.
Alcide en est averti et ordonne de le tuer.      
  Bonelli est renversé par une automobile et meurt à l’hôpital.  
     Valentin veut faire croire qu’il est toujours en vie, même à sa femme...
Acteurs secondaires :
Stéphane Bouy (Alcide), Ivan Desny (Bonelli), Marilù Tolo (Léa), Jean Sagols (Joseph)



Saison 3 (1976 - 1977)

3-01Bonnot et Cie 10/12/1976 (n°13)
3-02L'Homme à la casquette17/12/1976 (n°14)
3-03Don de Scotland Yard24/12/1976 (n°15)
3-04Le Cas Valentin31/12/1976 (n°16)
3-05Le Crime du Sultan07/01/1977 (n°17)
3-06L'Ère de la calomnie14/01/1977 (n°18)

 
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Bonnot et Cie

1913

En 1913, Liébert, l’un des deux membres de la bande à Bonnot condamné à une peine légère, est à l’infirmerie de la prison.
Il écrit le récit de ses exploits et discute avec son voisin originaire de l’Indre surnommé Bel-Œil qui est un admirateur de la bande à Bonnot. 

Le médecin-chef de la prison apprend à Liébert qu’il ne lui reste pas plus de six mois à vivre...
 
Faivre annonce à Valentin que Liébert s’est évadé, avec Bel-Œil.   
    Les deux hommes arrivent à la cache de Bel-Œil et sa bande, dans l’Indre.
La bande est maintenant dirigée par un nommé Romarin, un voyou qui vient de Marseille.  

Le médecin-chef de la prison informe Valentin de l’état de santé de Liébert. Liébert rencontre les membres de la bande, et leur propose de faire de gros coups.
 
Un jour, Faivre vient avertir Valentin qu’une bande sème la terreur dans l’Indre.    
   Celle-ci attaque une ferme.
Les gendarmes sont avertis.    
   La bande va partir quand Liébert, apprenant que les gendarmes arrivent, décident d’aller leur faire face.

Une lettre anonyme annonce à Valentin que la bande de l’Indre est dirigé par Liébert.
Bel-Œil annonce l’arrivée de brigades à Liébert.    
   Celui-ci lui apprend qu’il a tout organisé pour les faire venir.
C’est lui l’auteur de la lettre anonyme…   
    Il veut ainsi se venger de Valentin, qui l’a arrêté.

Acteurs secondaires :
Herve Jolly (Liebert), Marc Chpill (Bel oeil), Macha Béranger (La poule), Gerard Berner (Liottard), Daniel Martin (Lamarque), Michel Pilorge (Maroyer)

L'homme à la casquette

1909

En 1909, Valentin va à Issy-les-Moulineaux où a été découvert le cadavre d’un homme nu, une balle dans la nuque.    
   C’est le troisième assassinat du même genre en quatre mois.
Un mendiant a vu l’assassin, un homme avec une grosse casquette...
 
Le seul point commun des victimes : être des jolis cœurs.
 
Des policiers à vélo, après un coup de feu poursuivent un homme avec une casquette, qui leur échappe en perdant celle-ci.
Cette casquette conduit la Brigade à Saint-Quentin, chez un nommé Joseph Mérical. 

Valentin y rencontre sa belle-mère, qui lui apprend qu’il est, avec sa femme, Henriette, à Paris.
Mme Henriette Mérical, leur annonce qu’elle et son mari sont séparés depuis six mois et qu'elle n’a même pas gardé une photo de lui. 

Dans la rue, Terrasson rencontre un homme.      
  Celui-ci monte voir Henriette et lui fait une cour pressante.  
     Elle refuse violemment ses avances mais cède en lui donnant rendez-vous chez lui le soir même.
Alors que la police surveille la maison d’Henriette, un homme avec une casquette marche dans l’ombre...
 
Un nouvel assassinat est découvert.   
    Terrasson identifie la victime, c’est l’homme qu’il a croisé devant chez Henriette.

Celle-ci se rend aux Brigades mobiles car elle vient de revoir son mari, qui lui a juré de tuer tous les hommes qui s’intéresseraient à elle.
Elle connaissait toutes les victimes, qui lui ont fait la cour… 

Acteurs secondaires :
Michèle Grellier (Henriette)Jean-François Devaux (Le dragueur), Sébastien Floche (Lampel), Claude Bolling (le chanteur de rue), Viviane Gosset (Mme Soligny), Dominique Zardi (Le clochard)

Anecdotes : Le compositeur Claude Bolling apparaît dans cet épisode comme chanteur de rue, accompagné par Jo Courtin à l'accordéon (c'est lui qui chante "L'Homme à la casquette".)
 

Don de Scotland Yard

1908

En 1908, près de Londres, le commissaire Bright assiste à l’enterrement de Tommy Bennett, le plus grand escroc du Royaume-Uni et roi de l’évasion...
Dans la nuit, des hommes viennent déterrer le cercueil.    
   Bennett en sort, bien vivant, il avait une bouteille d’oxygène avec lui.
C’est une nouvelle évasion sensationnelle pour lui.   
    Il passe en France.
Le dossier que Valentin reçoit de Scotland Yard est presque vide et sa photo y a disparu...

Valentin apprend que quatre bijoutiers vont aller en Sologne, chez un marquis de retour d’Indochine, et qui ne peut se déplacer à cause de sa femme handicapée.
Valentin, avec l’aide du marquis, dresse un piège à Bennett.  

La Brigade encadre la visite, mais le marquis n’est autre Bennett qui vole les bijoux.    
   Heureusement Valentin avait demandé aux bijoutiers de ne venir qu’avec des faux.

Valentin embauche un truand, pour le faire passer pour un maharadja, mais Bennett découvre le piège et le fait échouer.
 
Faivre fait appel à Scotland Yard et le commissaire Bright arrive pour prêter main-forte à Valentin.
 
Il apprend à la Brigade qu’une des anciennes complices de Bennett a quitté sa vie d’aventure pour épouser Henri Ducoroy, un riche industriel.
Elle leur apprend que Bennett a déjà pris contact avec elle et qu’il lui a annoncé qu’il allait voler les bijoux qui appartiennent à son mari. 

Les policiers vont tendre un nouveau piège à Benett.    
   Ils poussent Ducoroy à mettre au défi Bennett de voler ses bijoux…

Acteurs secondaires :
Philippe Brigaud (Henry Ducoroy), Henry Djanik (Itzmir), Christiane Krüger (Myriam Ducoroy), Jacques Legras (Chevreux), Edward Meeks (Tommy Bennett / commissaire Bright)

Anecdote : le tournage s'est déroulé au château de La Ferté-Saint-Aubin.
 

Le cas Valentin

1913

En 1913, des chefs de la pègre échappent mystérieusement à la police...
La Brigade va justement en arrêter l'un d'eux, Beruti.      
  Faivre est même là en personne.  
     Le truand n’est pas là, lui, visiblement averti de leur arrivée.
Dervaux, le directeur de cabinet de ministre, vient voir Faivre avec un dossier incriminant Valentin.    
   Les informations du dossier se vérifient et les preuves s’accumulent.
Un homme donne un rendez-vous à Valentin pour lui parler de l’affaire.    
  Sur les lieux, il rencontre la jeune Mira.
Elle s’isole dans sa chambre un moment, alors qu’arrivent Pujol et Terrasson, avertit par le même homme.  
Mira se fait passer pour la maîtresse de Valentin lequel attend les hommes de Beruti.    
  Valentin fait sortir ses collègues.
Seul avec Mira, il est menacé d'une arme par l’homme du rendez-vous.   
  Quand les inspecteurs remontent chez Mira, Valentin a disparu.
Il se trouve dans la chambre de Mira, chloroformé. 

Dervaux revient pour dénoncer le lien de Valentin et de Beruti, via Mira.    
   Pujol et Terrasson ne le démentent pas.

Valentin revient chez Mira, qui est partie, et où Pujol et Terrasson le surprennent...
 
À cause de ses excellents états de services, le dossier restera secret, mais Valentin démissionne...
 
Il s’installe chez Mira et se lance à sa recherche.
Vite à court d'argent, il est alors contacté par le directeur d’une agence de détective privé, Arnaudy, qui se propose de l’embaucher.
Il accepte et se voit confier la filature d’un encaisseur, qui finalement est attaqué.    
   Valentin a été repéré lors de sa filature.

Il rase sa moustache quand arrivent Pujol et Terrasson, qui, ne veulent pas se salir les mains en l'arrêtant, mais l’avertissent que la police est à sa poursuite.    
   Arnaudy fait alors une offre à Valentin..

Acteurs secondaires :
Armand Mestral (Arnaudy), Sabine Glaser (Mira), Yves Peneau (Guy), Julien Thomast (Artaud), Maurice Travail (Dervaux)

Le crime du Sultan

1912

En 1912, la France obtient le protectorat du Maroc de préférence à l'Allemagne qui l’espérait aussi.
La situation y est tendue, mais Lyautey la rétablit.   
    Il réussit même à faire abdiquer le sultan Moulay Hafid, qui est proche des Allemands.
Le sultan part pour un exil doré en France. 

Hubert Lyautey envoie un de ses hommes pour l’empêcher de passer en Allemagne.
 
Une jeune femme, Jeanne Méjean, va chez le sultan.    
   Le lendemain une lettre anonyme annonce à la police qu’elle a été tuée chez le sultan.
L’enquête commence...
Lambert, un agent allemand, vient chercher le sultan.      
  La police arrive et découvre des vêtements ensanglantés.  
     Valentin interdit alors le départ du sultan.

Le corps de Jeanne Méjean n’est pas retrouvé, mais les preuves d'un meurtre commis par un proche du sultan s’accumulent...

Le cocher qui a conduit Jeanne chez le sultan, averti de sa mort par un mystérieux policier, remet à Valentin un carnet qu’il a retrouvé dans son fiacre où Jeanne a noté le rendez-vous et qu’elle avait peur de lui.
 
En fouillant chez Jeanne, Valentin surprend l’intendant du sultan, le pacha Adb-el Imbah, qui avoue le crime.    
   Ses empreintes ne sont pas sur l’arme du crime, mais celle du sultan y sont.
De plus, une jeune femme, qui est déjà allée chez lui, le décrit comme sadique.    
   Tout semble incriminer le sultan…

Acteurs secondaires :
Georges Ser (Guénaud), Dominique Delpierre (Anna), Max Amyl (Le général Lyautey), El Kebir (Le pacha Ab'el Imbah), Hans Wyprächtiger (Moulay Hafid), Liliane Coutanceau (Marie-Céleste) 

L'ère de la calomnie

1914

En 1914, la presse se lance dans une quête forcenée des scandales politiques qui priment même sur l’information.
C’est alors qu’un jeune député, Germain Bergeval, lance un mouvement de salut public qui s’en prend impitoyablement à la corruption de mœurs au Parlement et dans la presse. 

Le directeur du Globe, Médéric, reçoit alors la visite d’un homme qui lui présente une copie d’une lettre compromettante pour Bergeval, qui aurait fait avorter une jeune femme mineure enceinte de ses œuvres.
Médéric suit l'homme à l’endroit où est cachée la lettre originelle.  

Bergeval porte plainte.    
   Le président de la chambre, vient pourtant chez lui pour lui demander de démissionner.
Le frère de Bergeval, arrive avec Le Gaulois, qui publie un nouveau document compromettant pour le député. 

Ce n’est qu’un début, les documents compromettants se multiplient, ce qui fait chuter en flèche la popularité du député...
 
La Brigade est chargée de l’enquête.   
    Valentin va voir Médéric, qui se vante d’être le seul à avoir eu affaire au vrai corbeau et il conduit d’ailleurs Valentin à la cachette.
Bergeval est interrogé par Valentin.      
  L’expert graphologue est quasi certain que l’écriture des lettres est celle de Bergeval.  
    Valentin a pourtant des doutes sur la culpabilité de l'élu.
Les documents se multiplient et Mme Bergeval semble être la seule à croire encore à l’innocence de son mari.
Un cambrioleur dépose chez Bergeval de fausses lettres d’amours de celui-ci à ses maîtresses.    
   Bergeval et son frère apportent les lettres à la police.
Mme Bergeval annonce à Faivre qu'à la date d'une de ces lettres son mari avait déjà rompu avec la femme à laquelle il est censé avoir écrit...

Les lettres devaient permettre de l'attaquer aussi dans sa vie privée.    
   Les événements s’enchaînent.
L’innocence de Bergeval semble être vérifiée.    
   Bergeval retrouve son auréole d’homme intègre, mais…
Acteurs secondaires :
Alain Pralon (Germain Bergeval), Evelyne Dandry (Madeleine Bergeval), Maurice Jacquemont (Le président de la Chambre), Roger Jacquet (Albin Bergeval), Albert Médina (Médéric),
Jean-Pierre Sentier (Blaise) 



Saison 4 (1978)

4-01Le Village maudit21/04/1978 (n°19)
4-02Les Demoiselles du Vésinet28/04/1978 (n°20)
4-03Bandes et contrebandes05/05/1978 (n°21)
4-04Cordialement vôtre12/05/1978 (n°22)
4-05Les Enfants de la Joconde19/05/1978 (n°23)
4-06L'Ange blanc26/05/1978 (n°24)

 
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Le village maudit

1913

En 1898, Pierre et Marie Curie découvrent le radium, ouvrant ainsi l’ère de l’atome...
 
En 1913, dans les campagnes, on croit encore aux sorciers et au diable.    
   Dans un village isolé, les bêtes meurent mystérieusement...
Les villageois veulent brûler Maudruc, un malheureux qui habite la montagne, qu’ils prennent pour un sorcier.    
   Thévenin l’instituteur et le curé essayent de le sauver.
C’est l’explosion des anciennes carrières qui permettent à l’instituteur de le libérer et de le faire fuir.
 
L’évêque fait appel à Faivre qui envoie Terrasson au village.
Celui-ci, en arrivant, croise des habitants qui fuient.
Il rencontre Mme de Castro, la châtelaine, à qui il se présente comme étant un journaliste et dit vouloir rester quelques jours au village.
Elle le conduit chez Mme Thévenin, la femme de l’instituteur, dont le mari a disparu depuis une semaine... 

Les plantes meurent aussi et tous les matins, les cloches de l’église sonnent mystérieusement...
Terrasson piège l’église avec un appareil photo.    
   La photo montre les pieds du "fantôme" qui n’a pas de lacets...

Mme Thévenin découvre que sa maison a été visitée durant la nuit.
  Terrasson constate qu’un numéro de la Revue mensuelle de géographie manque.  
     À la ville, il commande un exemplaire du numéro disparu de la revue.

De retour au village, Terrasson apprend qu’on a retrouvé l’instituteur mort.    
   Il remarque que Maudru n’a pas de lacet à ses chaussures.
Terrasson fait alors appel aux Brigades.    
   Mais quandValentin et Pujol arrivent, Terrasson a lui aussi disparu…

Acteurs secondaires :
Marie Mansart (Mme de Castro), Michel de Re (Mr de Castro), Claude Desailly (Maudru), Pierre Londiche (Norbert), Claude Marcault (Blanche Thévenin)

Anecdotes : le tournage s'est déroulé au château d'Anjony et le personnage de Maudru est tenu par Claude Desailly, le créateur de la série...
 

Les Demoiselles du Vesinet

1913

En 1913, au bord de l’eau, Madame Demellier, recherche son mari, un député qui a disparu.
Elle demande à deux vieilles femmes en bateau si elles l’ont vu mais elles lui répondent qu’elles n’ont rien vu... 
Lors de l’inauguration d’une stèle ornée d’un buste, le député disparaît.    
   Les deux mêmes vieilles dames sont là...

Les Brigades sont chargées de la recherche des deux hommes.   
  Deux autres députés disparaissent en présence des deux mêmes vieilles femmes.
Les députés étant de bords différents, cela exclut une vengeance politique... 

Madame Demellier, met Valentin sur la piste des deux veilles dames.
 
Celles-ci viennent voir Faivre.
Elles gardent les députés chez elle, avec l’aide de Schumacher, leur chauffeur.    
  Elles les ont enlevés pour les garder jusqu’à ce que le Parlement vote une loi instituant le droit de vote des femmes.
Les deux dames y reviennent avec Valentin.    
  Les souris mises à part, rien ne fait peur aux deux vieilles dames, qui restent inflexibles dans leur demande.
La maison, minée par Schumacher, est une véritable forteresse… 

Acteurs secondaires :
Viviane Gosset (Mme Demellier), Madeleine Barbulée (Gertrude), Philippe Brigaud (Colonel de Villedieu), Paul Savatier (Jean Couteau), Henri Poirier (Villaut Delaroche),
Henri Villerouge (L'adjoint au Maire),Fred Personne (Schumacher) 

Bandes et contrebandes

1912

En 1912, Louis Thellier, un des derniers grands anarchistes, s’évade de prison.
Clara, sa femme, le rejoint dans sa cachette, avec l’aide d’un ami, Julien.      
  Elle le laisse seul pour aller chercher de quoi manger.  
     Son départ est observé par un homme qui se cache. ..
À son retour, Louis a disparu...
 
Son corps est retrouvé dans les restes d’un attentat contre le juge qui l’avait condamné.
Valentin interroge Clara, qui nie l’avoir revu.   
    Il trouve étrange les circonstances de la mort de l’anarchiste qui était opposé à l’utilisation des bombes.
Le médecin légiste découvre deux balles dans le corps de Thellier...
Un caïd est tué par l’homme qui surveillait Clara.    
   Il tue aussi un affairiste qui vient de bénéficier d’un non-lieu.
Les balles qui ont tué les trois hommes sortent de la même arme... 

Clara Thellier va voir Julien, qui lui a parlé des doutes des milieux anarchistes qui pensent qu’il existe une organisation responsable des trois morts.
Elle veut mettre fin à leur agissement... 

Valentin la met sous surveillance...
Elle se rend à la Fondation Hœffler, un bureau de bienfaisance.      
  Elle se présente sous le nom d’Adèle Laffont, bachelière.  
     Elle réussit à travailler directement avec Hœffler.
C’est un Alsacien, champion de la rigueur morale et membre du Comité, qui est responsable des morts.    
   Clara espionne une des réunions de celui-ci, chez Hœffler, mais elle est reconnue.
Le Comité juge Hœffler et fait enlever Clara sans que Pujol et Terrasson n'y comprennent rien…
 
Acteurs secondaires :
Michel Herbault (Xavier Hoeffler), Yves Peneau (Delaroche), Bernard Lajarrige (Lerrimeux), Elisabeth Kaza (Mme Vignoux), Jean-Louis Broust (Thellier), Nita Klein (Clara Thillier) 

Cordialement vôtre

1909

En 1909, dans la perspective d’une guerre prochaine, Français et Britanniques ont décidé de construire ensemble un submersible plus efficace que ceux du Kaiser.
 
Un ingénieur de l’Amirauté, William Husby, rejoint chez lui, en France, le chercheur Maxime Laubeuf, créateur du premier submersible moderne, le Narval.
Alors que les deux savants discutent des qualités du sous-marin français, la secrétaire du Husby, Dorothy, est agressée... 

Une lettre menaçante, trouvée près d’elle, intime l’ordre à Husby de cesser toute collaboration avec les Français.    
   L’ambassadeur britannique fait appel à Faivre pour protéger Husby.
Deux hommes, dont le chef, Schultz, à l’accent allemand, surveille déjà la maison de Laubeuf, quand Valentin arrive...
 
Dorothy signale qu’elle a remarqué deux hommes qui tournent autour de la propriété.   
   Les hommes de la Brigade se concentrent dès lors sur Schultz et son ami.

Après un rapide contact avec Schultz, Valentin et Pujol, de retour chez Laubeuf, découvre qu’Husby a été enlevé.
Un officier allemand vient avertir celui-ci qu’il est chargé de le conduire en Allemagne pour empêcher une collaboration étroite entre la France et le Royaume-Uni. 

Valentin arrête Schultz et son ami pour découvrir qu’il s’agit en fait de deux détectives privées chargés par l’Amirauté de la protection de Husby.
 
Schultz a cependant vu plusieurs fois Dorothy avec un homme auquel elle a remis deux grosses enveloppes en cachette.
Alors que la secrétaire va partir, Valentin lui annonce qu’un des hommes qu’elle a vu rôder près de la maison est prêt à trahir ses complices.  

Le soir même Schultz est enlevé, ce qui confirme que miss Dorothy est dans le coup…
 
Acteurs secondaires :
Michel Muller (Schutz), Alan Adair (William Husby), Vernon Dobtcheff (Sir Francis Bertie), Andre Chaumeau (Muller),André Falcon (Maxime Laubeuf), Prudence Harrington (Dorothy) 

Les enfants de la Joconde

1913

En 1913, devant la Brigade mobile, un homme meurt écrasé par un automobiliste qui n’a rien fait pour l’éviter.
Le mort venait justement voir Valentin.      
  Il est finalement identifié comme André Ferras, vivant à Évreux.  
     Des "amis" du mort ont déjà récupérés toutes ses affaires dans son hôtel...
La voiture, propriété de Lazare Tharamis, un gros marchand de tableaux, a été volée dans la nuit...
 
Pujol, dans le magasin de Ferras, rencontre Arthur Ferras, le frère d’André.   
   Celui-ci lui décrit son frère comme un voyou vivant avec une "fille", Viviane.
Pujol parti, Ferras est félicité pour la qualité de sa prestation par un des membres de l’organisation...
 
Pujol va voir Viviane, dont l’exagération de ses pleurs le fait douter sur son témoignage.    
   Aux Brigades, elle reconnait d'ailleurs dans l’inconnu qu’on lui présente son "Dédé".
Il est clair qu’André Ferras n’est pas celui pour qui on veut le faire passer et que l’affaire qui l'a conduit aux Brigades est importante...  

Pujol retourne à Évreux.
Viviane a la visite du même membre de l’organisation qui était chez Ferras.    
   Pujol arrive quand celui-ci sort de chez Viviane après l’avoir battu.

Pujol conduit Viviane devant chez Ferras pour qu’elle lui dise si elle connaît Arthur Ferras.
L’homme qui l’a battu arrive.    
   Avec Ferras, il entre dans le magasin mais en repartent vite.
Pujol, toujours accompagné de Viviane, les suit.   
    Il les voit s’introduire dans une chapelle et y prendre des photos.

Dans la chapelle, Pujol récupère du matériel photographique, avant d'être interrompu par un prêtre.
L'homme de l'organisation, revenu chercher ce qu'à trouvé Pujol, le menace.  
   L'arrivée du prêtre permet à Pujol de partir sain et sauf.

Dans la nuit, avec l'aide de Viviane qui sous le prétexte d'une fête éloigne Ferras, Pujol s’introduit dans son magasin.
Il y découvre qu’André Ferras est en fait un inventeur de génie, père d’un nouveau procédé de photographie couleurs permettant d’avoir des couleurs presque naturelles. 

Il échappe de justesse à l'homme de l'organisation.      
  Blessé, il va chez Viviane, et lui fait envoyer les preuves qu'il a trouvé aux Brigades.  
     Mais elle le livre à l'homme de l'organisation...

Acteurs secondaires :
Monique Tarbès (Viviane), Robert Party (Leo), Gérald Denizeau (Ferras), Claude Legros (Abbé), Robert Lombard (Tharamis), Pierre Koulak (Gaston)
 

L'ange blanc

1908

En 1908, le Tour de France en est à sa 6ème édition.
 
Le règlement est très strict, les coureurs doivent réparer eux-mêmes crevaisons et autres incidents techniques.
L’épreuve déclenche l’enthousiasme de nombreuses personnes, mais a aussi des adversaires acharnés, qui vont jusqu'à jeter des clous sur les routes. 

Un coureur est découvert mort, sur le côté de la route, par un autre coureur.
Arrive justement Sabatier, un journaliste du Vélo, le journal qui organise la compétition.  
    Sabatier envoie son chauffeur, Fulbert, chercher les gendarmes...

Henri Chaumette, le directeur du Vélo, parle à sa femme, Suzanne, de la lettre signée l’Ange blanc, qu’il vient de recevoir.
Son auteur, qui avait déjà envoyé des menaces l’année précédente, annonce qu’il a assassiné le coureur et que ce n’est qu’un début.  

Un deuxième coureur est retrouvé mort et la Brigade est chargée de l’enquête.
L’étape suivante part, gràce à Petit-Breton, un des coureurs, qui décide de partir même s’il doit partir seul.  
Petit-Breton crève.      
   Sabatier découvre son vélo.  
   Sauvé par Valentin, le coureur échappe de justesse à l’Ange blanc.  

Le soir Chaumette reçoit une lettre de l’Ange blanc qui lui annonce qu’il va le tuer dans la nuit.
Malgré la protection de Valentin et de Sabatier, Chaumette est retrouvé, mort au matin, par sa femme… 

Acteurs secondaires :
Nadine Alari (Suzanne Chaumette), Francois Dunoyer (Armand Sabatier), Jacques Bouanich (Jacques), Jess Hahn (Fulbert), Jean Champion (Henri Chaumette)
 


Saison 5 (1982) "Les nouvelles brigades du Tigre"

5-01S.O.S. tour Eiffel01/01/1982 (n°25)
5-02Le Temps des garçonnes08/01/1982 (n°26)
5-03Le Vampire des Karpates15/01/1982 (n°27)
5-04Made in USA22/01/1982 (n°28)
5-05Le Réseau Brutus29/01/1982 (n°29)
5-06Le Complot05/02/1982 (n°30)

 
Cliquer sur les vignettes pour visualiser les épisodes en ligne 

S.O.S. Tour Eiffel

1919

En 1919, alors qu’après quatre années d’une guerre impitoyable, la paix est enfin revenue, à la pègre classique s’ajoute désormais une nouvelle catégorie de délinquance,
celle des anciens héros de guerre qui ont du mal à revenir à la vie civile, souvent décevante pour eux.  

Deux hommes, dont un boiteux, vole un avion de l’armée, avec lequel ils lancent des boules puantes géantes sur le Sénat et la Chambre des députés,
et des grenades sur l’Élysée où se trouvent le Président de la République et le Premier ministre. 

Ce n’est là que le début d’une campagne d’actes gratuits et absurdes.
 
La banque Ribaud-Duval est attaquée par des hommes, dont un boiteux, qui brûle les billets et blesse d’une balle Ribaud-Duval qui voulait intervenir.
Un drapeau de pirate est dressé sur cathédrale Notre-Dame.  
Le fils de Ribaud-Duval, Maxime, est enlevé dans un cabaret par des hommes, dont un boiteux.     
  Ils exigent que son père tue tous ses chevaux de course.  
      Il refuse.
Un boiteux est retrouvé mort, une balle dans la tempe.   
   C’est bien le boiteux qui a participé à toutes ses actions.
Ribaud-Duval, qui a reçu une des oreilles de son fils, fait abattre ses chevaux.    
   Son fils réapparaît, dans le cabaret où il a été enlevé, alors que Pujol y enquête en cachette.
Valentin pense que Maxime en sait plus qu’il n’en dit.   
   Pujol lui apprend que le boiteux, qui a été identifié, faisait souvent la bringue avec Maxime Ribaud-Duval…

Acteurs secondaires :
Bruno Devoldere (Maxime Ribaud Duval), Robert Party (Ribaud-Duval), Alain Halle-Halle (Mischka), Marion Game (La Barmaid)
 

Le temps des garçonnes

1926

L’image des Années folles, qui sont marquées par la libération des mœurs et les danses frénétiques, l’est aussi par l’émancipation des femmes dont les plus émancipées sont surnommées les garçonnes.
 
En 1926, Marthe vient voir le riche Bourtillot.
Elle observe, avec des jumelles, alors qu’il ouvre son coffre pour mettre les bijoux qu'il voulait lui offrir, et qu’elle vient de refuser.
Alors qu’ils entrent dans une boîte de nuit, une femme monte dans la voiture de Marthe, y trouve toutes les données sur le coffre de Bourtillot.   
   Elle se présente, sous l’identité de Marthe, chez celui-ci.
De retour chez lui, Bourtillot découvre qu’il a été cambriolé...
 
Marthe prévoit déjà de faire le même coup avec un diplomate polonais.    
   Elle reçoit la visite d’un inspecteur, qui est convaincu qu’elle est liée à l’affaire, et décide de la surveiller.

Marthe réalise le même coup avec le diplomate qu’avec Bourtillot , mais l’inspecteur est là et intervient.    
   Mais c’est bien Marthe qui est revenue et rien n’a été volé.

Marthe revient à la boîte de nuit rejoindre le diplomate suivie par l’inspecteur.     
  La complice de Marthe commet le vol des bijoux.  
     Avec ceux-ci se trouve un coffret très important.
Valentin, chargé de l’enquête, rencontre l’inspecteur.    
   Marthe apprend que le coffret contient des papiers en polonais.

Valentin se fait passer auprès de Marthe pour un riche planteur colonial... 

Acteurs secondaires :
Catherine Alric (Marthe Maroquin), Catherine Allary (Elisabeth), Henri Poirier (Bourtillot), Friedrich von Thun (Joseph), Sebastien Floche (Jérôme), Carina Barone (Virginie), Michel Muller (l'inspecteur)
 

Le vampire des Carpathes

1929

En 1927, le 1er film parlant, Le Chanteur de jazz, signe la fin du cinéma muet et la fin de certains acteurs qui n'ont pas de talent de comédiens ou une mauvaise voix.
 
En 1929, Lucien Désormes tourne ainsi la dernière scène de l’ultime volet des aventures du vampire des Karpates, un personnage qui l’a rendu célèbre pendant 12 ans.
C’est la fin de sa carrière car il a un accent... 

Le soir même, son habilleuse, Mariette, le découvre pendu.    
  Son suicide est constaté par son voisin et ami, un médecin.
Son enterrement, qui aurait autrefois attiré les foules, n’est suivi que par quelques personnes dont Mariette et le médecin.  
Le journaliste Raimbaud est le seul représentant de la presse...
 
Dans la nuit, la loge de Désormes aux studios brûle et un gardien de nuit est tué avec la même mise en scène que celle du vampire dans les films de Désormes, notamment un M sanglant sur le front...
 
Mariette fait appel aux Brigades, car étant allé se recueillir sur la tombe de Désormes, elle y a vu le vampire.    
   Le médecin est tué par le vampire.
Valentin rencontre Raimbaud.
Germaine Martemore, une ancienne partenaire de Désormes, est victime du vampire.
Raimbaud apprend à Valentin qu’elle avait été la maitresse de Désormes et que son mari, la doublure de Désormes, l’avait découvert. 

Les preuves s’accumulent pour faire de ce dernier le responsable des meurtres...
 
Valentin découvre Raimbaud chez Martemore.
Les meurtres se multiplient…

Acteurs secondaires :
Féodor Atkine (Raimbaud), Jacqueline Fontaine (Mariette), Victor Haïm (Le docteur), Arthur Brauss (Désormes), Jacques Ebner (le maquilleur)

 

Made in USA

1929

La prohibition de l'alcool est en vigueur aux États-Unis depuis dix ans.
La contrebande, dominée par Al Capone, semblerait atteindre la France et ses alcools qui s’achètent à prix d’or aux États-Unis.  

Deux hommes sont tués sur un pont, Valentin reçoit un appel du FBI.
 
Son correspondant, Elliot Ness, l’informe qu’un nommé Cosmano, est envoyé par Al Capone pour organiser une filière d’exportation d’alcool vers les États-Unis.
Il vient officiellement à la recherche de nouveau champion de boxe.      
  Il a une particularité, une mèche de cheveux blancs dans une chevelure noire.  
     La Brigade le surveille dès son arrivée par bateau à La Rochelle.
Une société de Cognac est attaquée, mais rien ne laisse apparaître de lien avec Cosmano.
Un entrepôt d’alcool est attaqué et son propriétaire, qui faisait du trafic pour son compte avec les Américains, est tué.

Terrasson, sous l’identité d’un journaliste, rencontre Cosmano.
 
Les attentats se multiplient, toujours sans lien apparent avec Cosmano.
La Brigade installe des micros dans la chambre de Cosmano, mais toujours sans obtenir de preuves de liens avec les truands qui commettent les attentats.  


Les policiers s’arrangent pour le faire arrêter en faisant mettre des faux billets dans son portefeuille.    
   Les attentats continuent pourtant.
En rendant une nouvelle visite à Cosmano, Valentin remarque un détail, les racines des cheveux de la mèche blanche de Cosmano sont noires.    
   Ness lui confirme que la mèche de Cosmano est naturelle.
Le Cosmano en prison n'est qu'une doublure et le vrai Cosmano est dans la nature depuis le début...
 
Acteurs secondaires :
Eddie Constantine (Cosmano), Isabelle Mergault (Dolly), Henry Czarniak (Duval), René Morard (la taupe), Bernard Dimey (Lambert), Alain Flick (l'avocat),
Yves Gabrielli (l'inspecteur américain), Alain Bonnot (le technicien) 

Le réseau Brutus

1925

En 1925, de nombreux opposants à Benito Mussolini fuient l’Italie pour éviter une mort certaine.
 
Parmi ceux-ci, le professeur Montovani, qui fut un temps le leader des antifascistes, et sa fille Lisa, qui arrivent en France et demandent l’asile politique.
Valentin est envoyé les chercher.
Dans le village où ils sont, près de Menton, des hommes arrivent, et capturent le professeur.      
  Sa fille réussit à s’enfuir.  
     Valentin arrive dix minutes plus tard.
Valentin la retrouve dans les ruines d’un château et la fait installer dans une ferme isolée à 50 km de Paris.
 
Montovani venait pour rejoindre une organisation de lutte clandestine, le réseau Brutus.
Lisa dit détenir des documents secrets importants.    
    Ces documents décrivent l’implantation des secrets fascistes dans toute l’Europe...

Valentin retrouve Lisa à la campagne, qui lui décrit sa maison en Toscane, dont les fascistes se sont emparés.
Les Italiens du réseau Brutus sont avertis des événements.     
  Lisa a fui, prouvant ainsi qu’elle a les documents.  
     Le réseau l’apprend.

Elle devrait tenter d’entrer en contact avec un sculpteur italien, Rossi, ami de sa famille.    
   Les membres du réseau, en surveillant la maison de celui-ci, réussissent à empêcher la capture de Lisa par les fascistes.
Elle est recueillie chez l’un d’entre eux, Guiseppe, ancien avocat devenu restaurateur.    
   Lisa ne veut remettre les documents qu’à Salvi, le chef du réseau.
Le corps de Rossi est découvert et sa maison est cambriolée.    
   Les morts suspectes d’Italiens se multiplient...
La piste Rossi conduit Valentin chez Giuseppe où il récupère Lisa.      
  Salvi arrive enfin.  
    Par Guiseppe, il rencontre Valentin et lui propose de collaborer avec la police…

 
Acteurs secondaires :
David Pontremoli (Baldo), Marie-Catherine Conti (Lisa Montovani / Oriella / Anna), Jean Michaud (Guiseppe), Henri-Jacques Huet (Luigi), Elisabeth Kaza (la gouvernante), Sylvain Lévignac (le paysan)
 

Le complot

1926

Le franc est au plus bas face aux devises étrangères.    
   Mais Raymond Poincaré, rappelé au pouvoir, redresse la situation en rétablissant la confiance, ce qui n’est pas du goût des spéculateurs.
Après avoir passé la douane française, un automobiliste allant en Suisse à un accident avec sa voiture : il est mort d'un crise cardiaque.    
   Un des douaniers trouve sous sa voiture une mallette pleine de livre sterling.

La victime, Vergnol, serait selon Metzinger, un riche banquier pour qui il travaillait, un employé malhonnête qui l’aurait escroqué.
Mme Vergnol vient voir Valentin.
 
Poincaré demande, en personne, à Gabrielli de fait échouer les plans des spéculateurs.
 
Metzinger, après avoir éloigné Mme Vergnol, discute avec d’autres spéculateurs.
Ils cherchent le moyen de renverser la situation.
Ils pensent à faire découvrir Poincaré dans une situation compromettante.  
    Ils font appel à Durbeck, un homme qui navigue dans le Milieu et les milieux ultra-nationalistes.

Le leader d’un des groupes d'ultra-nationalistes refusant d'y participer, Durbeck se tourne alors vers la pègre.
 
Terrasson, sous l’identité d’un ex-légionnaire, se fait recruter et arrive, avec les autres, à leur cantonnement.    
   Pujol l’a suivi en avion,.
Le milieu ultra-nationaliste pense à profiter du complot pour faire un coup d’État.    
   En même temps que l’entrainement en vue d’un enlèvement a lieu, les tractations de Durbeck et des ultras continuent.

Durbeck annonce des changements au plan originel à Metzinger sans lui dire que l’assassinat de Poincaré est décidé lors de l'inauguration d'un monument au mort à Rochefort-en-Yvelines.
L’assassin, Molnar, arrive de Hongrie… 

Acteurs secondaires :
Georges Ser (Vergnol), Ivan Desny (Metzinger), Rachel Salik (Mme Vergnol), Raoul Curet (Poincaré), Jacques Maury (Jean Durbeck), Max Amyl (Flamant), René Morard (Justin), Lionel Vitrant (Molmar),
 
Anecdote : le tournage s'est déroulé au château du Marais
 


Saison 6 (1983) "Les Années Folles"

6-01Les Princes de la nuit07/10/1983 (n°31)
6-02Rita et le Caïd14/10/1983 (n°32)
6-03La Grande Duchesse Tatiana21/11/1983 (n°33)
6-04Les Fantômes de Noël28/10/1983 (n°34)
6-05La Fille de l'air04/11/1983 (n°35)
6-06Lacs et entrelacs11/11/1983 (n°36)

 

Les princes de la nuit

1925

En 1925, les milieux artistiques de Montparnasse, où noctambules et marginaux se côtoient, et sa renommée École de Paris incarnent bien cette période des Années folles.
 
Maya, une modèle, découvre un peintre mort à cause de la drogue.
 
Le secrétaire d’État aux Beaux-Arts fait appel à Gabrielli, pour lutter contre ce fléau qui ravage ce milieu.
Pujol et Terrasson apprennent d’un indicateur que ce milieu se débrouille sans la pègre.  
   Valentin, dans l’atelier du mort, rencontre des peintres, qui restent silencieux.
Dans un café Pujol et Terrasson observent la faune des lieux.
Deux peintres, Solokine et Alvarez se battent avant d'être séparés par un homme, qu'ils nomment le Baron, qui les invite à dîner.  

Avant de partir les inspecteurs laissent une convocation au patron du bar, un ancien truand, que Valentin va remplacer.
 
Dès le premier soir, le commissaire et Maya sympathisent.    
   Valentin se bat avec Solokine.

Le lendemain Maya lui fait découvrir les clients habituels du bar, comme un couple d’Américains, les Simpson, le Baron, qui est un brocanteur célèbre ou Olaf, un Libanais.
Celui-ci va dans les toilettes des dames et réapprovisionne en cocaïne une poche plastique placée dans le réservoir des W.C.  

Valentin tombe amoureux de Maya.
 
Après que le Baron lui ait acheté 2 toiles, Solokine achète de la drogue à Maya.    
  Valentin a découvert la poche vide et charge Pujol et Terrasson de surveiller les toilettes.
Ils l’informent, discrètement, que c’est Maya qui réceptionne la drogue... 

Acteurs secondaires :
Ted Carrere (Simpson), Maurice Barrier (Solokine), Gerard Lecaillon (Le Balafré), René Havard (Loriquet), Jean Champion (Le Baron), Jean Barney (Alvarez),
Joanna Pavlis (Mirna), Elisabeth Margoni (Maya) 

Rita et le caïd

1927

À la fin des années 1920, c’est le règne des affairistes qui sont prêts à tout pour affirmer leur pouvoir.
 
En 1927 alors que les brigades du Tigre fêtent leur 20ans, les Corses veulent s’installer à Paris et tuent ceux qui le refusent.
Brigaud, un affairiste, lit à Sénéchal un article qui dénonce la collusion ouverte des politiciens affairistes avec les chefs de la pègre corse et annonçant la préparation d’élections truquées par cette alliance.
L’article est du journaliste Bruno Clément, qui a le défaut d'être honnête. 

Clément rencontre Delcroix, un truand qui a maille à partir avec les Corses, pour lui demander un dossier qu’il a contre les Santucci, le chef des mafieux corses, et ses amis politiques, en particulier le député Sénéchal, et affairistes, comme Brigaud.
Mais Delcroix nie avoir ce dossier...
 
Clément est tué par les Corses.
 
Les frères Santucci vont, avec Brigaud, chez Sénéchal, qui leur demande leur aide pour les élections municipales qui approchent.   
    Ils s’inquiètent au sujet du dossier.
Delcroix est battu par des Corses, mais se rebiffe.
 
Valentin apprend que Delcroix veut lui parler.      
  C’est Rita, une des "filles" de Delcroix, qui le conduit près de celui-ci.  
      Il est prêt à lui donner le dossier contre des garanties pour ses affaires...

Sénéchal et Santucci sont sur sa piste.   
    Delcroix est torturé et tué par les Corses.

Rita reçoit d’un clochard le dossier que Delcroix lui avait confié juste avant sa mort.      
  Les Corses ne trouvent rien chez Rita.  
     Ange Santucci est tué par Rita.

Ginette, une collègue de Rita, apprend de celle-ci qu’elle a tué Ange, alors que tous est fait pour faire croire qu’il est mort d’une crise cardiaque.    
   Ginette dénonce Rita au frère d'Ange qui veut se venger.

Rita fuit pour retourner dans sa campagne d'origine…
 
Acteurs secondaires :
Béatrice Agenin (Rita), Christine Laurent (Ginette), Gabriel Cattand (Sénéchal), Jean-François Rémi (Alexandre Santucci),Michel Fortin (Delcroix), Herve Jolly (Ange Santucci),
Fernand Guiot (Brigaud), Pierre Koulak (Luigi), Gérald Denizeau (Arsène) 

La grande Duchesse Tatiana

1923

Le 17 juillet 1918, à Ekaterinbourg, alors sous la menace des Russes blancs, la famille impériale est massacrée par les bolchéviks.
La ville est reprise, le 25 juillet.      
  Le général Lioubov arrive sur le lieu où les corps des membres de la famille impériale ont été brûlés.  
      Il est accompagné du journaliste français Desvignes.
Un de ses lieutenants, Lojkine, remarque une jeune femme qui ressemble à la grande-duchesse Tatiana.    
   Il va la protéger et décide de garder le secret pour le moment...

  En 1923, Lioubov est en France et a toujours sous ses ordres Lojkine.  
   Ils vont participer à une réunion secrète dont Desvignes, qui est là aussi, voudrait bien connaître les raisons.

Gabrielli donne à Valentin la mission de protéger Lioubov, devenu le bras droit du général Koutiepov, le chef des émigrés Russes blancs en France, et lui apprend que ceux-ci prévoient de reprendre pied en Russie.
 
Desvignes tente d’interroger Lojkine sur la réunion, mais celui-ci est pressé.    
   De retour chez lui il rejoint Tatiana, à qui il fait croire que la cour impériale vit encore.

Le coffre-fort de Lioubov est cambriolé et il échappe de justesse à l’explosion d’une bombe.
 
Desvignes va interroger Lojkine, devenu taxi, qui ne dit rien.    
   Pujol averti Lojkine de l’attentat.
Lioubov annonce à Lojkine qu’il l’envoie en Crimée, mais celui-ci démissionne. 

De retour chez lui, Lojkine, découvre son portail ouvert et son chien endormi.    
   Tatiana est cependant encore là.

Lioubov a appris des informations importantes, mais veut garder le silence pour mener son enquête.    
  Il a un rendez-vous important à ce sujet.
Il s’arrange pour semer Pujol et Terrasson qui assure sa protection et disparaît. 

Desvignes apprend à Valentin que Lioubov, après avoir berné Pujol et Terrasson, était partie avec Lojkine, qui les conduit là où il avait rendez-vous...
 
Acteurs secondaires :
Michel Vitold (Lioubov), Serge Sauvion (Desvignes), Christiane Jean (Tatiana), Igor de Savitch (Lojkine), Maurice Travail (Le commandant Léotard), Charles Millot (Le général Koutiepov) 

Les fantômes de Noël

1927

En 1927, les 2 anarchistes italiens, Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti, ont été exécutés aux États-Unis après avoir été condamnés à mort sans preuves évidentes.
Les attentats anarchistes, qui avaient cessés reprennent. 

Le Lys de France, l’un des rares journaux à avoir fait campagne contre Sacco et Vanzetti, fait l’objet d’un attentat.
Le journal est dirigé par Alphonse Moulin.    
   Celui-ci serait un ami intime du juge Webster Thayer qui a condamné Sacco et Vanzetti...

Moulin blâme son fils, Michel, qui en représailles de l’attentat a mis à sac une librairie anarchiste, avec ses amis, ce qui le prive du rôle de victime.
Il lui annonce qu’il attend pour Noël un invité particulier, dans son château de Sermoise.  

Un groupe anarchiste joue une pièce sur l'histoire de Sacco et Vanzetti.
 
Gabrielli apprend à Valentin que Moulin a invité chez lui Thayer et sa femme pour Noël.    
   Tout est organisé pour assurer sa protection et Pujol est infiltré en tant qu'extra.
Durant la première nuit, la femme de Thayer voit dans sa chambre les fantômes de Sacco et Vanzetti.      
  La pièce est pourtant bien close.  
     Elle les revoit ensuite dans le parc.

Au retour de la messe de Noël, Thayer les voit lui aussi, sans que personne pas même Pujol, ne trouve un passage caché...
 
Thayer reçoit un cadeau, un petit cercueil avec le chiffre un inscrit dessus.    
   Au matin, Madame Thayer a disparu mystérieusement.
Ce n'est qu'un début...
 
Acteurs secondaires :
Yves Beneyton (Michel Moulin), Françoise Brion (Emma), Annie Savarin (Armande), Van Doude (Abel), Jacques Dacqmine (Alphonse Moulin), Madeleine Barbulée (Emilie), Henri Villerouge (Albin) 

Anecdote : le tournage s'est déroulé au château de Ferrières
 

La fille de l'air

1925

En 1925, la France vient de reconnaître l’URSS.
 
Son premier ambassadeur en France annonce au ministre des Affaires étrangères un projet du Comité central du PC soviétique,
un raid aérien entre les deux capitales fait par deux pilotes soviétiques qui vont partir de Moscou le lendemain même de cette annonce. 

Valentin est chargé par Gabrielli de s’occuper des aviateurs soviétiques, car l’on craint en haut-lieu que le raid ne couvre en fait une mission secrète en France.
Avec Pujol et Terrasson, ils composent donc un groupe d’aviateurs chargé de recevoir et d’accompagner les deux aviateurs soviétiques. 

À l’aéroport ils ont une surprise, les deux aviateurs sont deux jolies aviatrices.
Les deux malles de ces dames, cachent deux hommes qui sont accueillis par un colonel, qui est sous la surveillance de deux autres hommes.  

Alors que les aviatrices sont avec Valentin et ses hommes, le colonel conduit ces hommes dans une cachette, où les deux hommes qui le suivaient, des Américains, enlèvent ces deux hommes.
 
C’est alors qu’est annoncée l’arrivée en France de l’ingénieur Igor Sikorsky, une gloire de l’aviation russe du temps du tsar, passé après 1917 en Amérique, où il a révolutionné les techniques de l’aéronautique, notamment dans le domaine des hélicoptères.
 
Le colonel surveille son arrivée quand ont lui annonce la disparition de ses deux hommes.
 
Il décide de les faire remplacer par les deux aviatrices et profitant du fait que Valentin et ses hommes sont des policiers, les deux femmes font cesser leur surveillance en faisant un scandale après avoir appris, soi-disant de leur ambassade, qui ils étaient.
 
Avec le colonel elles enlèvent Sikorsky...
 
Acteurs secondaires :
Katia Tchenko (Natacha), Bill Dunn (John), Yves Peneau (Janovitch), Yves Gourvil (Vladimir), Bill Dunn (John), Less Clack (Ben)

Lacs et entrelacs

1930

En 1930, dans la nuit, une personne immerge dans un lac un corps humain lourdement lesté...
 
Un homme d'un certain âge, Albert, fait la cour à Lucette, couche avec elle et note sur son carnet "un peu décevante ".
Il va ensuite, sous le nom de Julien Leblanc, riche planteur en Afrique, dans l'agence matrimoniale de Marie Bonheur. 

Elle lui fait rencontrer Jeanne Bertin, à qui il lui fait la cour, mais qui le repousse.     
  Il reste convaincu qu’elle "y passera".  
     Elle lui annonce qu’elle sera bientôt à lui.
Un nouveau cadavre est jeté dans le lac...
 
La Brigade enquête sur la disparition d’un diplomate canadien, Desfossés.     
  Sa femme le décrit comme un homme rangé.  
     C’est en fait la véritable identité de Leblanc !
Desfossés avait retiré une forte somme de sa banque juste avant sa disparition...

Jeanne reste tous aussi vertueuse avec un autre homme, Robert.    
  Elle lui parle de sa tante qui a une maison à vendre, maison quelle voudrait bien lui racheter.
Jeanne conduit Robert chez sa tante, qui l’éloigne, empoisonne Robert et prépare du ciment.  

La Brigade apprend la disparition d’autres hommes dans des circonstances proches de celles du diplomate.   
    Jeanne découvre dans le journal la photo de Desfossés et sa disparition.

Terrasson retrouve la garçonnière de Desfossés et apprend qu’il a rencontré Jeanne le jour de sa disparition...
 
Jeanne va voir Marie Bonheur.   
    Elle se demande ce qui est arrivé à Desfossés et à Robert après qu’elle les ait conduits chez sa "tante".

Dans le journal intime de Desfossé, il est fait référence à l’agence Marie Bonheur...
 
Terrasson va, sous l’identité d’une riche propriétaire de vignes, à l’agence.      
  Il rencontre Jeanne et en devient amoureux.  
     Jeanne lui parle de la maison de sa "tante".
Valentin craint pour la vie de Terrasson qui ne semble plus se rendre compte du danger tant il est amoureux…
 
Acteurs secondaires :
Jacqueline Jefford (Marie-Bonheur), Annick Blancheteau (Jeanne), Sacha Briquet (Robert), Philippe Brigaud (Desfossés), Jacqueline Fontaine (Tante Mélanie),
Geneviève Brunet (Mme Desfossés), Liliane Coutanceau (Lucette) 


 

Une 7ème saison a été écrite par Claude Desailly mais ne sera jamais tournée...

Le roi de pique

1931

Les brigades vont avoir à faire avec une bande de jeunes bourgeois agissant sous les ordres d’un mystérieux chef...
 

Pickpocket saga

1931

Valentin va affronter une famille de pickpockets très particulière...
 

Les disparus de ville d’Avray

1933

Des enlèvements liés à une mystérieuse clinique forcent les brigades à envoyer sur place pour enquêter... Madame Terrasson...
 

Maria et les oustachis

1934

Des terroristes yougoslaves prennent en otages les membres de l’ambassade à Paris.    
    Parmis les personnes retenues contre leur gré se trouve…Valentin…

 

Le coup du six février

1934

Profitant que la police est occupée par des émeutes, une bande de malfaiteurs veut commettre le casse du siècle.    
    Mais Valentin, Pujol et Terrasson veillent…

 

Stratagèmes

1935

Les brigades doivent protéger un savant, spécialiste des fusées, qui a fuit l’Allemagne...