Série anglaise - 1 saison (24 épisodes de 50 minutes)
 
Première diffusion : 1971
 


Acteurs
  Roger MOORE : Lord Brett Sinclair
  Tony CURTIS : Danny Wilde
  Laurence NAISMITH : Le juge Fulton
 
Guest Stars
  Joan Collins ("Dynastie")
  Loïs Maxwell ("Moneypenny" dans les James Bond)
  Bernard Lee ("M" dans les James Bond)
  Ian Hendry
("Docteur David Keel" dans la première saison des Avengers)
  Yvor Dean (Le Saint)
 
Créateur : Robert S. Baker
 
Producteur :
  Robert S. Baker
 
Musique :
  Ken Thorne
 
Thème du générique :
  John Barry
 
Réalisateurs :
  Val Guest
  Roy Ward Baker
  Leslie Norman
  Basil Bearden
  Sydney Hayers
  Roger Moore, ...
 
Scénaristes :
  Brian Clemens
(Chapeau Melon et bottes de cuir, Destination Danger)
  Terry Nation
  Michael Petwee, ...
 

 

CONCEPT

 

ANALYSE

 

RÉALISATEURS

 

ACTEURS

 

GÉNÉRIQUE

 

SOURCES

 

GUIDE DES EPISODES

 



 

CONCEPT

Amicalement Vôtre met en scène deux hommes riches et quelque peu désœuvrés...
 
Tout commence par deux invitations anonymes à l'hôtel Riviera, sur la côte d'Azur, qui amènent un riche industriel américain, Danny Wilde, et un aristocrate anglais, Lord Brett Sinclair, à se rencontrer.
 
Après une course-poursuite dès l'aéroport et le long de la Côte, course qui les sépare à un moment donné,
leurs itinéraires respectifs conduisent nos deux héros au même endroit,
leurs véhicules s'immobilisant, capot contre capot, face à l'hôtel. 


 
Peu après, dans la soirée, les deux hommes sont amenés à se revoir au restaurant, lieu qu'ils finiront par saccager au motif d'une appréciation différente de la recette d'un cocktail :
le Créole crème avec une ou deux olives...  

Emmenés prestement par la police, ils se retrouvent dans une mystérieuse villa à la merci d'un hôte pour le moins énigmatique, le juge Fulton, un homme déterminé à rétablir l'équilibre entre la loi et la justice.
C'est pourquoi il décide de faire appel à ces deux tempéraments explosifs pour résoudre quelques affaires. 

La perspective de passer 75 jours en prison pour trouble à l'ordre public étant le judicieux moyen de "persuader" nos deux compères de l'aider dans sa quête de justice.
 
Autrefois, le Juge Fulton avait fait appliquer la loi dans les affaires criminelles qu’il instruisait.
Toutefois, quelques criminels avaient quand même réussi à y échapper...

Maintenant à la retraite, il est résolu à rétablir l'équilibre entre la loi et la justice.
Aussi, a-t-il décidé de faire appel à Danny et Brett pour résoudre quelques affaires et les persuade de travailler pour lui en leur faisant réaliser que la prison est leur seule autre issue.
C'est ainsi que débute, pour ce duo, une nouvelle carrière pleine d'aventures et de dangers... 


Originaire d'un quartier pauvre et dur de New-York (le Bronx) et parti de rien, Danny Wilde a depuis intégré la haute société, après avoir fait plusieurs fois fortune et n'a donc plus aucun souci à se faire pour l'avenir.
Véritable Lord britannique et descendant d'une longue lignée d'aristocrates, Brett Sinclair se remarque par son élégance et ses manières et a étudié à Oxford en Angleterre.  

Les bases de l'intrigue sont ainsi jetées par Brian Clemens, l’auteur du pilote du scénario, un modèle de présentation efficace des deux principaux personnages.
 
C'est ainsi devenue une série de référence depuis presque 50 ans : deux stars à l'affiche, une musique devenue culte, de l'action, un générique inoubliable,
et, le plus important, un humour qui ne vieillit pas au fur et à mesure des rediffusions. 

Et puis, c'est aussi l'ambiance très "sixties" bien que la série ait été tournée au tout début des années 70.  
  Le duo est aussi inhabituel, car si financièrement nos deux héros sont égaux, un océan les sépare.

Deux pays, une langue commune, cependant, deux mondes aux mentalités presque antagonistes.
Les dialogues ne cessent d'ailleurs de mettre en avant, tout au long des 24 épisodes, les différences entre le pays de Miss Marple et celui de l'Oncle Sam. 

ANALYSE

 

RÉALISATEURS

 

ACTEURS

 

GÉNÉRIQUE

 

SOURCES

 

GUIDE DES EPISODES

 



 

ANALYSE

A l'origine d'Amicalement vôtre, on trouve le producteur Robert S. Baker, le patron du Saint.
Assistant metteur en scène, il s'est associé avec Monty Berman pour fonder la société Tempean films, dans les années 1950.  

Ensemble, ils ont réalisé quelques films au cours de la décennie 60 dont un plus particulièrement consacré à Jack l'éventreur.
Dans cette production, l'inspecteur O'Neil de Scotland Yard reçoit l'aide d'un policier américain, son vieil ami Sam Lowry, le duo se lançant à la poursuite du célèbre meurtrier.  

Toutefois, c'est au travers d'un autre programme tiré des romans de Leslie Charteris (Le Saint), que l'idée d'un duo anglo-américain va émerger.
En effet, dans un épisode tourné en 1968, "The Ex-King Of Diamonds" écrit par John Kurse, et qui est le 115ème épisode de la série, Robert S. Baker associe Simon Templar à un américain dénommé Rod Huston.
Trois épisodes plus tard, la production de la série s'arrête mais l'idée d'un duo de choc va continuer à faire son chemin... 

C'est en juillet 1969 que la presse annonce le retour de Roger Moore dans un nouveau programme télévisé.
Annonce surprenante tant le comédien paraît alors lassé par le tournage d'une série.
Les 118 épisodes du Saint, produits entre 1962 et 1968, y sont sûrement pour quelque chose... 

C'est en février 1970, au festival de la télévision de Monte-Carlo, que Sir Lew Grade, le grand responsable de la firme ITC, confirme la mise chantier d'un nouveau programme dont le titre d'origine était "The Friendly Persuaders".
Le titre fut rapidement l'objet d'un changement pour éviter une confusion avec un film tourné par Gary Cooper, en 1956, "Friendly Persuasion". 

Aujourd'hui cette idée prête à rire ..
Dans la lignée de L'arme fatale ou autres Starsky & Hutch, le concept a été largement exploité, depuis au cinéma et à la télé, répondant même à la terminologie consacrée de "buddy movie" ("film de potes"). 

A l'époque, les exemples sont rares, et c'est dans Butch Cassidy et le Kid, le western de George Roy Hill avec Paul Newman et Robert Redford,
que Baker déclare officiellement avoir trouvé sa source d'inspiration pour Amicalement vôtre...
Aucune mention, en revanche, des Espions, série américaine avec Robert Culp et Bill Cosby (oui, celui du Cosby Show),
qui montre pourtant deux fringuants acolytes menant des enquêtes dans des endroits paradisiaques et entourés de jolies filles ! 

Malgrès tout cela, Amicalement vôtre possède suffisamment de qualités pour être à l'abri des sarcasmes !
 
Lors du tournage de The Ex-King Of Diamonds, un épisode du Saint, pour mettre ses intuitions en pratique, Baker y oppose amicalement Simon Templar, britannique policé, à un jeune roi du pétrole texan aux manières plus triviales.
Excellent, l'épisode (que l'on peut presque considérer comme un pilote d'Amicalement vôtre) le conforte dans l'idée que son concept fonctionne .  

D'ailleurs, Lew Grade (patron d'ATV, une filiale d'ITV, la première chaîne privée britannique) est si enthousiaste qu'il s'empresse d'aller vendre l'idée aux responsables d'ABC, l'un des principaux networks américains.
La première difficulté consistera à convaincre Roger Moore de s'embarquer pour une nouvelle aventure télévisuelle...
 
Cependant, Roger Moore demeure rétif, car il sait qu'il fait partie de la short-list pour être le nouveau James Bond.
A son retour il trouve malheureusement un Roger Moore peu emballé à l'idée de rempiler dans une nouvelle série télé, après sept ans de bons et loyaux services dans les complets de Simon Templar...
Pourtant, à l'évidence, l'élégant acteur est l'interprète idéal de celui que l'on appellera plus tard Brett Sinclair !  

Alors, pour le convaincre, Lew Grade fera appel à son sens civique : Vendre aux américains une série à succès n'est-il pas un bon moyen d'attirer des devises dans les caisses du Royaume Uni ?
 
De plus, la pré-production du film "Les Diamants Sont Eternels" débutant en 1970 avec le retour de Sean Connery, Roger Moore finit par se rabattre sur la perspective lucrative d'une série à succès.
 
Bon sujet britannique, Roger Moore se laissera convaincre, d'autant qu'il est aussi le patron (avec Robert S. Baker) de la maison de production qui fabriquera Amicalement vôtre !
Ainsi, les deux acteurs ont-ils fini par accepter le principe d'un contrat de cinq ans, ce qui montre quand même la confiance qu'inspirait ce programme potentiel... 

Alors que les négociations s'entament entre la star et Sir Lew Grade, une autre difficulté se pointe à l'horizon qui réside dans le fait de trouver un partenaire à la hauteur de Roger Moore, un partenaire qui ne le domine pas, mais qui ne lui soit pas inférieur.
 
On évoquera le nom de Glenn Ford, mais ce dernier s'intéresse à un projet de série qui débouchera sur "Sam Cade".
Rock Hudson roi du pétrole dans Géant)est également cité, mais Moore trouve son style trop proche du sien.
C'est alors qu'est évoqué le nom de Tony Curtis qui sera rapidement convaincu. 

Acteur très coté à l'époque, Tony Curtis fait honneur aux créateurs de la série en se passionnant pour les scripts qu'ils lui ont transmis.
 
Ainsi, les deux acteurs ont-ils fini par accepter le principe d'un contrat de cinq ans, ce qui montre quand même la confiance qu'inspirait ce programme potentiel... 

Reste unproblème : Tony Curtis est aussi crédible en milliardaire texan que Francis Huster en caïd de la pègre !
D'où l'abandon du personnage de roi du pétrole au profit d'un self-made man new-yorkais qui correspond d'avantage au profil de l'acteur. 

Car c'est l'un des points essentiels de la série : Tant Brett Sinclair que Danny Wilde, les deux héros de la série sont calqués sur la personnalité de leurs interprètes respectifs...
 
A charge donc pour les scénaristes de leur écrire des histoires sur mesure, travail supervisé par Terry Nation, auteur de la plupart des épisodes du Saint.
Reste que l'identification n'est tout de même pas absolue : Tony Curtis n'a pas grandi dans les bas-fonds de New York et Roger Moore n'est nullement de souche aristocratique (contrairement à Robert S. Baker !).
 
Quant à leur mise, un poil extravagante, elle se démarque sensiblement de leur vrais goûts vestimentaires :
c'est d'ailleurs Roger Moore qui s'amuse à dessiner lui-même la garde-robe de Brett Sinclair, tandis que les costumes de Wilde, choisis par Tony Curtis, arrivent par malle de New York !  

Détail important : c'est Tony Curtis qui eut l'idée de faire porter à son personnage ses éternels gant de cuir.
Soumise à de multiples interprétations, cette habitude reste aujourd'hui une énigme : et si, tout simplement, Roger Moore avait les mains moites ? 

Tourné à Nice en 1970, le premier épisode fut écrit par Brian Clemens, scénariste talentueux et, entre autres, de la série Chapeau melon et bottes de cuir.
On y découvre non seulement les deux protagonistes, mais également le juge Fulton, personnage essentiel de la série, interprété par Laurence Naismith, acteur que l'on avait pu voir notamment dans Destination Danger.
 
C'est là qu'est exposé le concept de la série, à savoir l'association (quasi chimique !) par le juge Fulton de Brett Sinclair et de Danny Wilde.
Pour les tirer d'un ennui avec la police française, ce magistrat à la retraite les persuade de l'aider en retour à résoudre une affaire. 
D'où la célèbre confusion sur le titre original de la série : non, The Persuaders ne fait pas référence à cet aspect inaugural de la série,
mais plutôt à la manière cool et humoristique avec laquelle les héros persuadent la plupart du temps leurs ennemis de renoncer à leurs méfaits.  
Sans oublier un deuxième sens en forme de clin d'oeil : "persuader" est un terme argotique pour désigner une arme...
 
Effectué en 35 mm, avec une équipe de cinéma, le tournage d'Amicalement vôtre durera dix-huit mois consécutifs, à raison d'un épisode toutes les deux semaines.
Concentrés au début sur la Côte d'Azur, les extérieurs de la série se répartiront ensuite dans divers pays, tandis que les intérieurs sont mis en boîte en Angleterre dans les célèbres studios de Pinewood.
 
Malgré l'excellent travail de sa demi douzaine de scénaristes-dialoguistes, Robert S. Baker a la bonne idée de laisser ses acteurs improviser autant qu'il souhaitent.
Par sécurité, quelques prises sont effectuées en respectant scrupuleusement le script.
Au montage, le résultat final se composera d'un habile dosage entre les deux versions... 

Un joyeux cabotinage

D'où une savoureuse spontanéité qui pèse sans doute pour beaucoup dans le succès de la série.
Car, outre lers intrigues policières, les scéances de cascade, les jolies cylindrées, les décors de rêve et les filles bien roulées qui constituent la recette d'Amicalement vôtre, sa plus grande qualité réside dans son humour.
Une drôlerie irrésistible, autant fondée sur le comique des répliques et des situations que sur le joyeux cabotinage des deux vedettes qui s'entendaient comme larron en foire.
 
Dès sa première diffusion, en 1970, Amicalement vôtre fit un tabac en Europe et jusqu'en Australie.
Généralement, le goût des australiens est comparable à celui des américains, ce qui inspirait confiance...

Toutefois, cette parodie de série d'action et d'aventure n'obtint pas le succès escompté et les américains la boudèrent...
D'abord parce que les outrances rustiques de leur compatriote Danny Wilde face au flegme racé de son ami Brett Sinclair leur apparurent désobligeantes,
ensuite, et surtout, parce qu'une autre série, programmée à la même heure par une chaîne concurrente lui soufflait l'essentiel de l'audience : Mission impossible

Du coup, la chaîne ABC ne renouvela pas sa commande après la première saison.
Sans cette source de revenus, la série ne pouvait plus assurer les cachets somptueux de ses vedettes, pas plus que les conditions luxueuses de tournage. 

Roger Moore n'eut pas à s'en plaindre puisqu'il fut ainsi disponible pour reprendre le rôle de James Bond dans Vivre et laisser mourir.
 
Quant à la série, elle entama dès lors son destin de culte cathodique, surtout en France
où malgré un doublage qui gommait l'aspect linguistique de l'antagonisme des personnages (différences de l'accent, de vocabulaire, de syntaxe), elle fit un de ses plus gros tabacs.  

Un triomphe dû en partie à l'excellence de Michel Roux à qui Tony Curtis rendit hommage en faisant de lui contractuellement son doubleur attitré !.
 
Une seconde saison avait été envisagée en 1971, et qui ne verra malheureusement jamais le jours, puisque Roger Moore allait répondre aux sirènes de 007 et d'Albert Broccoli...
 
Cinq scénarios avaient déjà été écrits suite à un premier travail réalisé par Robert Baker et Tony Curtis :
"A Long Weekend" (un script qui n'avait pas été retenu pour la première saison), "A Shooting War", "A Girl Could Get Killed...", "Rendez-vous" et "Invitation To A Funeral". 

 

RÉALISATEURS

 

ACTEURS

 

GÉNÉRIQUE

 

SOURCES

 

GUIDE DES EPISODES




 

RÉALISATEURS

   Basil Dearden (épisodes 1, 5 et 23).
    Artisan plus que créateur, amateur du travail bien fait, il a mis en scène une cinquantaine de films, entre 1941 et 1970.
    En Angleterre, il jouit d'une estime considérable auprès des spécialistes.
    Avis justifié au vu de l'excellent "Khartoum" qu'il dirigea en 1966, avec Charlton Heston dans le rôle principal.
 
   Roy Ward Baker (épisodes 2, 7, 20 et 22)
    Un touche-à-tout talentueux auquel on doit "Quatermass ou Les Monstres de l'Espace" (1967),
film dans lequel les martiens, avant de quitter notre chère planète, ont laissé aux humains leur intelligence mais aussi leur esprit belliqueux.  
    Le mal serait donc originaire du subconscient de ceux qui possèdent des anciennes émanations martiennes !
    Précisons qu'il n'a pas hésité à transporter le thème du vampirisme en Chine, combinant épouvante et Kung Fu, dans le formidable "Les Sept Vampires d'Or", en 1974, un must du genre.
 
   Sidney Hayers (épisodes 3 et 21)
    Sa carrière ne présente pas de ligne directrice particulière.
    Il a suivit une formation classique de monteur.
    On lui doit quelques réussites comme "Le Cirque des Horreurs" (1960), "L'Etoile du Sud" avec Orson Welles (1968) et "La Conquête De La Terre" (1980)
qui est en fait le pilote de la série "Galactica 1980", une production Glen A. Larson. 

   David Greene (épisode 4)
    Ancien acteur de la troupe de Laurence Olivier, il a signé quelques polars de bonne facture dont seul "Le Chantage à La Drogue", datant de 1968, a été vu dans les salles françaises.
 
   Roger Moore (épisodes 6 et 13)
    Il est à noter que Roger Moore s'était déjà essayé à la mise en scène au moment du tournage de la série "Le Saint".
 
   Leslie Norman (épisodes 8, 9, 12, 14, 18 et 19)
    Monteur puis producteur, il a dirigé quelques films de science-fiction dans les années 1950.
On lui doit également "La Patrouille Egarée", en 1961, oeuvre décrivant l'histoire d'un commando anglais traqué par des japonais en Birmanie. 

   Val Guest (épisode 10 et 17)
    Journaliste de cinéma, scénariste, au milieu des années 1930, il tourne, de 1943 à 1955, des comédies, des films musicaux et policiers.
    Il a également illustré la science-fiction britannique avec "Le Monstre" ou "The Quatermass Experiment".
    Il est de même l'auteur d'une folle production intitulée "Quand Les Dinosaures dominaient Le Monde", en 1969.
 
   Peter Hunt (épisode 11).
    Monteur de formation, il a notamment oeuvré sur la série "Destination Danger" avec Patrick McGoohan ainsi que sur de nombreux James Bond.
    Il a d'ailleurs réalisé un des meilleurs épisodes de la série, "Au Service Secret De Sa Majesté" avec George Lazenby, un crû 1969 mésestimé
dans le cadre duquel Peter Hunt appliquait la règle du "1 coup de poing = 1 plan" dans les scènes de bagarres de l'agent 007, apportant à ces dernières un dynamisme jamais vu jusqu'alors. 

   Gerald Mayer (épisode 15)
    Le moins prolifique de l'ensemble des cinéastes ayant travaillé sur la série.
    D'origine canadienne, ses films n'ont jamais été distribué en Europe.
 
   James Hill (épisode 16)
    C'est celui dont les succès publics sont certainement les plus nombreux.
    On peut citer "Vivre Libre", en 1967, qui connut un prolongement sous la forme d'une série TV, sur NBC, produite par David Gerber.
Gary Collins et Diana Muldaur reprenant les rôles principaux de la famille Adamson dans 13 épisodes qui furent diffusés du 09 septembre au 30 décembre 1974.  
    Il a également dirigé "Black Beauty", en 1970, qui fut également adapté pour le petit écran, en 1972.
En France, cette série fut intitulée "Les Aventures de Black Beauty" ou "Prince Noir", et comptait 26 épisodes de 30 minutes avec Judi Bowker et William Lucas dans les rôles principaux.
Ce programme fît le bonheur de nombreux jeunes, le mercredi sur TF1, dès 1978. 

   Peter Medak (Épisode 24)
    Il s'est illustré, un temps, dans le cinéma de consommation courante.
    "Youngblood" qu'il réalisa en 1987, avec Rob Lowe, en est une pertinente illustration.
 

ACTEURS

GÉNÉRIQUE

SOURCES

GUIDE DES EPISODES




 

ACTEURS

Roger Moore

(Voix française : Claude Bertrand)
 
Pour jouer Lord Brett Sinclar, le choix se porta directement sur Roger Moore.
 
Né le 14 octobre 1927 à Stockwell , Angleterre, il a fait ce que l'on appelle un carrière complète :
dessin animé, figuration, théâtre, cinéma, séries télévisées, publicité, mise en scène et shows télés.  

Il débuta dans la figuration à 18 ans dans "César et Cléopâtre" de Gabriel Pascal.
Ensuite , il entre à la Royal Academy of Dramatic Arts où il y rencontra notamment Lois Maxwell et Desmond Llewelyn ( avec qui il jouera dans les James Bond).
Ses vrais début en tant qu'acteur se feront à Hollywood où il émigra dans les années 50.  

En 1956, il est de retour en Angleterre pour le tournage de la série T.V. "Ivanhoé" (39 épisodes de 26 minutes).
Produit par Herbert Smith, Bernard Coote et Seymour Friedman, cette série fait de l’acteur une star du jour au lendemain.
Le jeune public s’identifiant rapidement aux aventures du chevalier du XIIème siècle.  

Moore retourne ensuite aux Etats Unis et participe à deux autres séries
  "The Alaskans", produite par William T. Orr, Harry Tatelman et Barry Ingster.
   Elle décrit les aventures de chercheurs d’or en Alaska, à la fin du XIXème siécle qui fut diffusé d'octobre 1959 à septembre 1960 sur le réseau ABC.
  "Maverick", produite également par William T. Orr, en partenariat avec Roy Huggins et Howie Horwitz.
   Moore intégre le casting de cette série qui a fait la gloire de James Garner pour les deux dernières saisons, dans le rôle de Beau Maverick (diffusion aux Etats-Unis de septembre 1957 à juillet 1962 sur ABC).
 
Il quittera ensuite le continent américain définitivement.
 
La célébrité arrive enfin avec "Le Saint", série tournée entre 1961 et 1968.
Le succès de la série en Espagne lui vaudra d'ailleurs un Spanish Award.

"Amicalement vôtre" sera la dernière véritable série sur laquelle il travaillera entre 1970 et 1971.
 
En 1973 , il reprend le role de James Bond avec "Vivre et laisser mourir" pour ne plus le lacher jusque 1985 dans "Dangereusement Vôtre".
 
On pourra également retenir "Les loups de haute mer" d'Andrew V. McLaglen par exemple.
Son dernier film en date est "Le grand tournoi" de et avec Jean-Claude VanDamme.
On a pu le voir plus récemment pendant quelques épisodes dans la série "ALLIAS" au côté de Jennifer Gardner. 

En 1999, Roger Moore a été fait commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique (CBE , et le 14 juin 2003, il était anobli comme chevalier commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique (KBE).
 
Depuis, il tournait très peu.    
   Son activité principale au sein de l'UNICEF mêlée à quelques problèmes de santé l'avaient peu à peu éloigné des plateaux.

Il avait également participé à une campagne contre la fabrication du foie gras en France.
Démarche plutôt inattendue de la part d'un comédien francophile et que la France a toujours célébré...
Ainsi aura-t-il été fait Commandeur des Arts et des Lettres par la ministre de la Culture, Christine Albanel, le 28 octobre 2008. 

Roger Moore nous a quittés le 23 mai 2017 à Crans-Montana (Suisse).
 
Filmographie sélective
CESAR ET CLEOPATRE (1945)
PAPER ORCHID (1949)
MELODIE INTERROMPUE (1955)
QUAND LA TERRE BRULE (1959)
L ' ENLEVEMENT DES SABINES (1961)
DOUBLE JEU (1968)
VIVRE ET LAISSER MOURIR (1973)
L' HOMME AU PISTOLET D' OR (1974)
  L' ESPION QUI M'AIMAIT (1977)
MOONRAKER (1979)
RIEN QUE POUR VOS YEUX (1981)
OCTOPUSSY (1983)
L' HERITIER DE LA PANTHERE ROSE (1983)
DANGEREUSEMENT VOTRE (1985)
UN LOUP DANS LA BERGERIE (1989)
LE GRAND TOURNOI (1995)


 

Tony Curtis

(Voix française : Michel Roux)
 
Le deuxième larron, c'est Tony Curtis qui joue Danny Wilde.
 
Fils d'un tailleur hongrois, il naît Bernard Schwartz le 3 juin 1925 à New York.
L' enfance de Tony Curtis ressemble à s'y méprendre à celle de Danny Wilde : adolescent agitée dans les rues du Bronx, maison de correction, etc.
Il aurait pu finir en prison ou mourir sur le trottoir, s'il ne s'était pas découvert un certain talent pour le théâtre.
A 18 ans, il entre dans la marine et sert pendant la guerre du Pacifique d'où il reviendra blessé.  

Après quelques cours, il débuta sa carrière avec le Stanley Woolf Players et est remarqué par un agent de l'Universal Studio qui lui fait signer un contrat de 7 ans.

Après la figuration et les petits rôles aux cotés de stars comme Burt Lancaster, il parvient au rang de vedette avec le film "Le Voleur De Tanger", tourné en 1951 aux côté de Pipper Laurie
(Catherine Martell dans Twin Peaks).  

Il épousera la même année Janet Leigh, avec laquelle il aura deux fille dont la célèbre Jamie Lee Curtis.
 
Voulant changer de registre, il tourne des roles dramatiques dans des films comme "Trapeze ", "Le grand chantage" ou "La chaine".
 
Fin des années cinquante, il se produit dans "Certains l'aiment Chaud", le grand classique de la comédie hollywoodienne réalisé par Billy Wilder, dans lequel il réussira à séduire Marilyn Monroe, déguisé en femme.
Suivront d'autre comédies délirantes du même tonneau telles que "Opération Jupon", "Deux Têtes Folles", "Une Vierge Sur Un Canapé" ou encore "Boeing, Boeing" avec Jerry Lewis.
Son dernier grand rôle sera celui du terrible Albert de Salvo dans "L'Etrangleur De Boston" en 1968.
 
Il enchaînera ensuite avec le rôle de Danny Wilde dans la série.
 
Dans les années soixante-dix, il travaillera souvent pour la TV.
On peut notamment le voir dans
  "Le comte de Monte Cristo"
  "Shaft"
  "Mc Coy", série produite par Roland Kibbee diffusée sur NBC, du 05 octobre 1975 au 25 janvier 197 où il incarne un détective privé.
   "Vega$", où il joue le rôle de Philip Roth dans la première saison cette série policière mettant en vedette Robert Urich dans le rôle de Dan Tanna.
Elle fut diffusée du 20 septembre 1978 au 16 septembre 1981 sur ABC, c’était une production Aaron Spelling, Douglas S. Cramer et Duke Vincent. 

Comédien, mais aussi peintre de talent, Tony Curtis était surtout célèbre pour ses frasques amoureuses car il a été marié six fois et père de six enfants...
 
Néanmoins, ses apparitions ont toujours été des événements, et l'occasion de parler en détails du tournage de la série.
"J'ai fait toutes mes cascades. J'ai conduit les voitures, je suis passé à travers les fenêtres et j'ai embrassé les filles moi-même." affirmait-il non sans humour... 

Tony Curtis s'en est allé le 29 septembre 2010 à Henderson dans le Nevada...
Filmographie sélective
POUR TOI J' AI TUE (1949)
UNE FEMME JOUE SON DESTIN (1949)
LA TETE D' UN INNOCENT (1950)
LE VOLEUR DE TANGER (1951)
LE FILS D' ALI BABA (1952)
LE CHEVALIER DU ROI (1954)
LE CAVALIER AU MASQUE (1955)
TRAPEZE (1956)
LE GRAND CHANTAGE (1957)
LA CHAINE (1958)
CERTAINS L' AIMENT CHAUD (1959)
  SPARTACUS (1960)
DES ENNUIS A LA PELLE (1962)
LA MARIEE A DU CHIEN (1963)
BOEING BOEING (1965)
L' ETRANGLEUR DE BOSTON (1968)
LES BAROUDEURS (1969)
LE FAISEUR D'EPOUVANTE (1977)
LE MIROIR SE BRISA (1980)
OTHELLO (1982)
MIDNIGHT (1988)
NAKED IN NEW-YORK (1993)

 

Laurence Naismith

(Voix française : Émile Duard puis Jean-Henri Chambois)
 
Né le 14 décembre 1908 à Thames Ditton (comté de Surrey, Royaume-Uni) sous le nom de Lawrence Jonhson,
il débuta sa carrière cinématographique assez tard preférant poursuivre une brillante carrière au théatre, à Londres et à Brodway. 

Il aborda le grand écran dans les années 40 en tournant quelques grands classiques comme "Mogambo", "Richard III" ou "Le village des damnés".
 
Il participa à plusieures séries anglaises comme "Destination danger" , "Le retour du saint" (incarné par Ian Ogilvy ), "Les envahisseurs" et Le Fugitif.
 
Au cinéma il participa notamment à "Jason et les argonautes", "Plus féroces que les mâles" et "Les diamants sont éternels".
 

 
L' une de ses derniéres prestations fut en 1974 le rôle de François-Joseph dans la série "La chute des aigles" qui racontait la saga des trois familles impériales d' Autriche de 1850 à 1918.
 
Il est mort le 5 juin 1992 à Southport (État du Queensland, Australie).
 
Filmographie sélective
LE TRAIN DU DESTIN (1949)
I BELIEVE IN YOU (1952)
MOGAMBO (1953)
RICHARD III (1955)
SCOTLAND YARD APPELLE FBI (1956)
OMBRES SUR LA MER (1957)
GIPSY (1957)
  LA TEMPETE (1958)
LE VILLAGE DES DAMNES (1960)
JASON ET LES ARGONAUTES (1963)
PLUS FEROCES QUE LES MALES (1967)
LES GRIFFES DE LA PEUR (1969)
LES DIAMANTS SONT ETERNELS (1971)
LES GRIFFES DU LION (1972)

 

GÉNÉRIQUE

SOURCES

GUIDE DES EPISODES




 

GÉNÉRIQUE

S'il est connu que le générique est l'une des pièces maîtresse d'une série, bien peu ont atteint les sommets de celui d'Amicalement vôtre.
 
Petit chef d'oeuvre à lui tout seul, celui-ci reprécise au début de chaque épipsode le concept de la série, à savoir le fossé culturel et social qui sépare ses deux héros.
Pour ce faire, la vie de chacun est résumée en parallèle au moyen d'une image fragmentée, procédé très en vogue à la fin des sixties et popularisé grâce à Woodstock, le film de Michael Waldleigh. 

Cette trouvaille ne serait rien sans l'apport de la musique, un thème désormais mythique, composé par John Barry, également à l'origine de celui de James Bond.
C'est le talentueux Ken Thorne, pourtant musicien attitré de la série, qui conseilla à Robert S. Baker de faire appel à Barry. 

Rendons hommage à son humilité et à sa perspicacité !
 
 

SOURCES

GUIDE DES EPISODES




 

SOURCES

Depuis que j'ai créé ce site, certains des sites m'ayant servi de source ont malheureusement disparu...

 
 

Je les cite toutefois pour mémoire.

Champagne !
Vous pouviez vous régaler dans le palace des sites sur Amicalement vôtre.
En guise de petits fours, vous pouviez piocher quelques anecdotes croustillantes sur la série. 
Pour mettre en bouche le savoureux arbre généalogique de Brett Sinclair.
Puis dévorez le guide des épisodes accompagné de son méli mélo de photos et d'extraits musicaux. 
La maison vous proposait comme dessert de découvrir les connexions entre Amicalement vôtre et James Bond...
Site hélas disparu aujourd'hui... 

Il existait un fan-club officiel de la série (en anglais) disparu aujourd'hui...
Vous désiriez partir en pélerinage sur les traces de Danny et Brett.
Mais vous hésitiez entre la Ferrari Dino 246 GT et l'Aston Martin DBS V8...
Et vous ne connaissiez pas les adresses des lieux d'Amicalement vôtre ? 

Ce site, disparu aujourd'hui, donnait toutes les informations nécessaires sur les voitures des deux héros et sur les endroits qu'ils traversent au fil de la série...

 
Disparu également le site Australien de Drummond Grieve

Heureusement certains sites existent toujours pour l'instant...
 
Le site Web officiel de Roger Moore, avec plusieurs photographies des Persuaders
Le quotidien du cinéma

 

 

Le bar
la (les) recette(s) du "crème créole"




 

Voici la (les) recette(s) du "crème créole"


 

Selon Brett Sinclair

   Une gorgée de Rhum blanc .
   Ajouter un peu de citron , un tiers de Vermouth frais et non glacé et une petite dose de grenadine.
   Agitez longuement (au shaker).
   Servez dans une coupe .
   Et mettez une olive .

 

Selon Danny Wilde

   Ajoutez encore une olive ... pour "les voir langoureusement de heurter dans le verre"
 
ATTENTION : L' abus d'alcool est mauvais pour la santé et peut être la cause du retrait de votre permis de conduire !!!!!

 
"Les Britanniques et les Américains sont séparés par la même langue."   
    (George Bernard Shaw).